À l’heure de publication de cet article, on dénombre au moins 67 160 Palestinien-nes assassiné-espar Israël depuis le 7 octobre 2023.
Parmi ces mort-es, au moins 20 000 étaient des enfants. Cela représente un enfant tué chaque heure depuis deux ans.
Parmi ces mort-es, près de 252 étaient journalistes. Ce chiffre fait du génocide à Gaza le conflit le plus meurtrier pour les journalistes de l’histoire moderne. Le projet « Costs of War » (Coûts de la guerre) de l’université Brown rapporte que plus de journalistes ont été tués à Gaza que pendant la guerre civile américaine, les deux guerres mondiales, les guerres de Corée et du Vietnam, les conflits yougoslaves et la guerre en Afghanistan après le 11 septembre, tous confondus.
Comme l’ont démontré de nombreuses études, ce chiffre pourrait être largement sous-estimé. Il s’agit du décompte réalisé par le ministère palestinien de la santé, qui se base sur les chiffres officiels des décès enregistrés par les hôpitaux.
On estime à plusieurs milliers le nombre de corps piégés sous les décombres, et les décès liés aux conséquences de la famine, des épidémies résultant du siège et des bombardements pourraient aggraver encore ce bilan morbide.
169 679 Palestinien-nes ont été blessée-es par les attaques israéliennes, dont une grande partie de blessures graves d’où résulteront des séquelles à vie. L’UNICEF estime entre 3 000 et 4 000 le nombre d’enfants ayant subi une amputation, souvent sans anesthésie.
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