Pour une écologie radicale
Les petits pas, ça ne suffit pas
Ni colibris, ni gouvernance verte
Nous refusons de croire que l’on peut concilier croissance et respect du vivant. Ou encore, que l’on peut sauver la planète en se contentant de gestes individuels et d’augmenter les taxes sur le gasoil.
La cause de la destruction de la planète est clairement identifiable : il s’agit du mode de production intensif, de la quête de croissance et du capitalisme en général, c’est-à-dire de l’ordre économique qui exploite les milieux comme il exploite les gens.
C’est de cette logique productiviste soutenue par nos dirigeants qu’il faut sortir.
Question sociale & écologie
Nous savons que la hausse des taxes sur le carburant, à laquelle s’oppose le mouvement « gilets jaunes », n’a pas vocation à financer quoi que ce soit d’écologique. Cette mesure est d’autant plus hypocrite que l’État et les pouvoirs publics financent ou autorisent des projets aux conséquences sociales et environnementales désastreuses.
C’est le cas de projets miniers en Bretagne à Loc-Envel, Merléac, Silfiac… Mais aussi en Guyane, avec la « Montagne d’or », un projet de mine à ciel ouvert qui suscite aussi un vaste mouvement d’opposition. Sans parler de l’urbanisation des terres agricoles qui disparaissent pour faire place, à Rennes comme ailleurs, à des centres commerciaux, des aéroports, des golfs...
Appel à l’action collective
Il nous semble nécessaire de nous organiser sur différents plans :
Expression d’un refus collectif :
Marches nationales mensuelles
Luttes locales :
la destruction des milieux s’incarne concrètement dans des projets d’aménagements autour de nous, et c’est en ces points précis que nous pouvons agir. Quelques exemples : Notre-Dame-Des-Landes, Bure (où cela fait des années que des personnes se battent contre l’enfouissement des déchets nucléaires),… C’est en multipliant ces points de conflictualité que nous pouvons obtenir des victoires.
Nos revendications :
gratuité des transports en commun,
abandon des projets miniers en Bretagne et en Guyane,
arrêt de l’urbanisation des terres agricoles,
arrêt du nucléaire.
Nos moyens :
Pour construire un rapport de force, il est nécessaire de bloquer l’économie et de s’attaquer aux entreprises et aux pouvoirs publics qui collaborent à la réalisation de projets d’aménagement catastrophiques.
Rejoignez l’assemblée du 5 décembre à 18h, au bâtiment L à Rennes II pour venir débattre des actions et perspectives ! Rendez-vous le 8 décembre, à 14h à CDG pour la marche nationale !
Pour ceux qui veulent d’ores et déjà s’organiser, d’autres rendez-vous seront donnés sur le groupe Facebook !
Comité de mobilisation écologiste Rennes
Rennes en lutte pour l’environnement
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info