Une caméra, un routeur et des batteries lithium, le tout dissimulé sous des filets de camouflage. C’est l’attirail qu’a découvert, jeudi 17 mars, Julien Le Guet, porte-parole du collectif Bassines non merci (BNM). Le dispositif de surveillance était orienté vers le domicile de son père, Christian Le Guet, qui accueille régulièrement les réunions des opposants aux mégaretenues d’eau dans le marais poitevin. Ce dernier a déposé plainte contre X, mardi 22 mars, pour « surveillance illégale ». « Nous avons été espionnés, tempête son fils, joint par Reporterre au téléphone. Ça pose la question de la liberté d’expression, de la liberté de se réunir et de s’organiser. »
Un « dispositif militaire » installé par la police nationale, a finalement admis la préfecture des Deux-Sèvres lundi 21 mars, « afin de préparer la sécurisation de la manifestation des 25, 26 et 27 mars prochains », a-t-elle indiqué dans un communiqué adressé au journal Le Courrier de l’ouest. En fin de semaine, le collectif Bassines non merci organise un rassemblement festif et militant, le Printemps maraîchin.
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