Depuis mars 2018, l’hypermarché Cora ouvre le dimanche matin. Depuis la loi Macron de 2015, toutes sortes de dérogations ont permis aux grandes surfaces de multiplier les ouvertures du dimanche. On a commencé par nous raconter que ce travail serait réservé à des volontaires bénéficiant de primes et à des étudiant(e)s, que personne n’y serait contraint.

Pourtant, quand Chrystèle, salariée de Cora depuis 18 ans, et un de ses collègues ont refusé de travailler le dimanche, ils ont été licenciés sur le champ, sans indemnités, sous le prétexte d’ « insubordination ».

La famille Delhaize qui possède la chaîne Cora est une des plus riches de France, avec les Mulliez (Auchan, Decathlon etc) et quelques autres, comme Carrefour. Cora, c’est une centaine d’hypermarchés et 4,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an. Est-il vraiment nécessaire de faire travailler les gens le dimanche, au détriment de leur santé et de leur vie de famille pour réaliser des profits supplémentaires ? D’un côté ces enseignes veulent faire trimer davantage leur personnel, de l’autre elles annoncent des licenciements.

Les chaînes de la grande distribution, non seulement sur-exploitent leurs salarié(e)s et les traitent comme des « torchons à jeter », comme le dit Chrystèle, mais elle étranglent les producteurs, ruinent les petits commerçants et tuent les centre des villes.

L’instauration obligatoire du travail du dimanche, c’est un recul social de plus d’un siècle.

Nos vie valent plus que leurs profits !

Le rassemblement est appelé par les Gilets Jaunes de Saint-Malo. Le NPA, LFI & Attac