En présence de Sana na N’Hada, réalisateur ; d’Olivier Marboeuf, producteur et de Sarah Salem, monteuse du film.
Synopsis : Guinée-Bissau, 1969. Une guerre violente oppose l’armée coloniale portugaise aux guérilleros du Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée. Nome quitte son village et rejoint le maquis. Après des années, il rentrera en héros, mais la liesse laissera bientôt la place à l’amertume et au cynisme.
Fiction - Distribué par The Dark - Sortie 13 mars 2024 - 1h52
AVEC : Marcelino Antonio Ingira, Binete Undonque et Marta Dabo
SCÉNARIO : Virgilio Almeida et Olivier Marboeuf, d’après une idée originale de Sana na N’hada
Coproduit par Spectre productions, aidé par Bretagne Cinéma.
Soutenu par L’ACID
"NOME" DE SANA NA N’HADA : CRÉER UNE HISTOIRE DÉCOLONISÉE AVEC SES PROPRES MYTHES
"Le film est à la fois beau comme un songe, et aussi cruel qu’un conte…Nome est une coproduction portugaise, française, bissaoguinéenne et angolaise. C’est une fiction tournée en Guinée-Bissau écrite en partie d’après les souvenirs de son réalisateur Sana Na N’Hada, qui filma, avec celle du Cap Vert, la révolution armée et anticoloniale de son pays (1963-1974).Nome se déploie sur trois parties : la description d’une vie de village, les combats et l’exode rural d’une partie de la population, l’après-révolution et l’urbanisation de la société…Autant pour des raisons économiques que par soucis esthétique et éthique, un film de guerre avec un minimum de représentation de celle-ci et le faire depuis le point de vue exclusif des bissaoguinéens et non depuis celui des colons portugais. Ce point de vue est aussi une « rencontre » alors que les films tournés depuis le point de vue des non blancs sont rares ou peu visibles… Nome est donc une occasion de se raconter, de créer une histoire décolonisée avec ses propres mythes, celle d’hommes et de femmes qui se battirent pour une Guinée libre dans laquelle il n’y aurait plus « ni messieurs, ni blancs, ni noirs ».
Issu d’un dossier consacré au film : https://filmsenbretagne.org/nome-de-sana-na-nhada-creer-une-histoire-decolonisee-avec-ses-propres-mythes/
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