Infirmier.e.s de bloc opératoire, service de la Sécurité, manipulateurs radio, ambulancier.e.s, toutes et tous sont mobilisé.e.s depuis de nombreux mois pour leurs conditions de travail et leurs salaires. En face, le mépris total de la Direction Générale, avec pour outils le passage en force systématique et le non-respect du droit de grève.
Dernière violence en date, la Direction Générale a décidé de « solder » le compte des 160 000 heures supplémentaires, 6 millions d’euros de travail gratuit, qu’elle doit aux agent.e.s. Elle propose d’en indemniser une toute petite partie… à des tarifs parfois en dessous du SMIC, pour les agent.e.s déjà particulièrement mal payé.e.s de la catégorie C. Leur unique réponse : c’est mieux que rien, non ?
Mais les salarié.e.s n’acceptent pas d’être sous-payé.e.s, d’être humilié.e.s professionnellement et financièrement.
Après avoir passé un barrage de l’ensemble des directeurs soudain soucieux de discuter… de nombreux représentant.es de ces secteurs en lutte ont donc décidé de manifester leur colère en jetant leur tenue de travail aux pieds de la Directrice Générale lors de son discours. Ils ont symboliquement déchiré la note de service relative aux heures supplémentaires. Ils ont copieusement applaudi durant les discours, notamment celui de la Présidente du Conseil de Surveillance [Nathalie Appéré, ndlr]. Comme un symbole, [celle-ci a] déroulé ses éléments de langage, pourtant inaudibles.
A l’heure où l’Hôpital Public est en grave danger, les personnels sous-payés et épuisés revendiquent plus de moyens, plus de postes et plus de salaires. Tous les décideurs, du gouvernement aux directions, continuent leur rouleau compresseur, de la loi Buzyn aux retraites à points. Les hospitaliers ne se laisseront pas faire.
SUD Santé Sociaux appelle plus que jamais à la mobilisation générale de l’Hôpital Public le 14 février prochain
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