information par et pour les luttes, Rennes et sa région

Prochains rendez-vous:

Septembre 2023

Aujourd'hui (dimanche 24 septembre)

Rencontres pour une désertion collective - Nord-Ouest : Entraide et débrouille contre l’emploi [En cours.... ]

Toute la journée 24 septembre

Les rencontres de la désertion collective , c’est quoi ?

C’est une petite semaine de résidences, d’ateliers, de chantiers dédiée à la rencontre et à l’organisation entre individu.es et collectifs, ayant quitté, quittant ou souhaitant quitter l’emploi afin de consolider les réseaux anti-capitalistes, sur des valeurs anti-patriarcales, anti-racistes, anti-classistes et anti-validistes.. (anti-tout quoi).

La désertion collective c’est refuser et combattre l’emploi comme mode d’organisation économique où chacun·e doit traverser des rues pour essayer de vendre une part importante de son temps libre, s’insérer dans des rouages qui broient le vivant et les travailleur.euses, et en tirer juste assez d’argent pour sa (sur)vie. Et dans ce refus, trouver une myriade de chemins alternatifs.

On souhaite ouvrir un espace pour échanger sur nos vécus, découvrir les richesses de nos parcours, se confier nos difficultés, nos peurs, partager nos projets, nos agendas..
On rêve de créer des outils pour mutualiser nos ressources, relier nos lieux et nos collectifs et y intégrer les deserteureuses d’hier et de demain.

On propose un format expérimental avec la possibilité de creuser des sujets en profondeur via des résidences thématiques en petits groupes sur plusieurs jours, mais aussi des ateliers ponctuels, des discussions, des chantiers, et beaucoup d’auto-gestion (qu’on essaye de préparer au mieux !).
On veut laisser une large place aux propositions émanant de collectifs/participant.es qui ne sont pas dans l’orga, quel que soit le format, alors partagez-nous vos envies et propositions :)

Enfin, cette semaine de rencontres a vocation à être un point d’étape de la construction d’un réseau de la désertion. Nous avons également besoin d’énergies pour porter ce projet de réseau au-delà de ces rencontres, animer le réseau, proposer des rencontres, etc...

Oh waaaaw mais qui organise tout ça ?

On est un petit groupe dont certains issus des désert’heureuses (desertheureuses.noblogs.org), on est blancs, de classe moyenne ou moyenne sup’ ayant fait des études, on est cisgenres et majoritairement des hommes, valides. La plupart d’entre nous ne "travaille" pas . On vit dans le nord-ouest de la France (Bretagne, Pays de la Loire, Normandie, Centre Val-de-Loire) et on cherche à s’y organiser.

Nous questionnons nos privilèges (familiaux, raciaux, de genre, de classe, etc..), et reconnaissons leur importance dans la facilitation de nos parcours de marginalisations choisies, en termes d’accès à des ressources matérielles, à des réseaux et des milieux où les personnes nous ressemblent.

Si tout le monde devrait pouvoir quitter le merveilleux monde de l’emploi, avec ou sans diplômes, avec ou sans héritage, c’est aujourd’hui loin d’être le même enjeu et la même facilité pour tous·tes. On pense donc que subvertir nos privilèges passe par la constructions de réseaux de désertions accueillants (anti-oppressifs) pour tous·tes celleux qui y débarqueront, et matériellement facilitants.
On veut déployer notre temps et notre énergie pour de la solidarité, de l’entraide, du soin, de la joie, et de l’offensivité politique !

Notre équipe de préparation est ouverte à participations, suggestions et aides de toute sortes. Il est encore possible de nous rejoindre avant ou après les rencontres : faites signe par mail ou dans le formulaire d’inscription.

On y fera quoi à ces rencontres ?

Quelques activités/discussions sont proposées, mais on attend beaucoup les vôtres :

  • Auto-défense administrative (face à la CAF, Pôle Emploi ...) et auto-organisation précaires & chomeureuses avec le Bureau de Désertion de l’Emploi,
  • Traverser les conflits dans nos collectifs : retours et apprentissages
  • Chantier participatif avec le lieu qui nous accueille
  • Alternatives à la propriété privée : communs et propriété d’usage collective.
  • Baignades dans la rivière à 50 mètres !
  • Nomadisme et sédentarité. Rapport à la terre, à la précarité : quelles organisations collectives selon les situations ?
  • Travailler sur nos fragilités bourgeoises, blanches, masculines, ... et lutter contre les oppressions croisées dans les milieux militants.
  • Tisser des alliance avec des luttes populaires/locales/syndicale ?
  • Création d’un réseau de compagnonnage ?

Et comment s’organise cette semaine de rencontres ?

Sur place nous souhaitons que le temps de rencontre soit le plus possible autogéré. Cela consistera en l’inscription des un.es des autres sur des tâches quotidiennes, de la préparation des repas au nettoyage des différents espaces en passant par l’animation des temps collectifs. Le lieu est bien équipé pour tous les besoins de la vie quotidienne pour une 40aine de personnes.

Il y a un chouette espace de camping à l’ombre (assez grand pour y prévoir des zones en mixité choisie, mais il n’y a pas d’espace distinct).
Des dortoirs en durs sont disponibles en nombre limité et accessibles seulement via des escaliers.
Parking pour voitures, camions, caravanes.
Les préaux, salles de réunion, camping sont de plein pied. Les toilettes sèches ne sont accessibles que via quelques marches.
La gare de Bretoncelles est à 5 minutes à pied du lieu.

Nous installerons des espaces pour le repos, la fête, le travail, le soin et des mixités choisies (pas forcément permanents). Nous porterons une attention particulière vis à vis des comportements oppressifs, de la santé psy et du surmenage.

Tout sur place est à prix libre.

Inscriptions

L’inscription à l’événement est demandée car la jauge est limitée à 40 personnes.

On aimerait que cet évènement sorte d’un entre-soi en termes de classe, de race, de validité, de genre et d’âge. En conséquent, si tu te reconnais en tant que personne trans, non-binaire, meuf, intersexe, racisée, handie et/ou subissant des discriminations liées à ton âge, ta sexualité ou ta classe sociale, tu peux t’inscrire dès maintenant. Aux autres personnes, nous demandons d’attendre le 31 juillet. Les inscriptions seront confirmées autour du 15 août et nous vous tiendrons au courant à partir de fin Août pour les personnes sur liste d’attente

Le formulaire pour s’inscrire c’est par ici : https://framaforms.org/inscription-aux-rencontres-pour-une-desertion-collective-nord-ouest-1688923623 (on vous enverra un second formulaire plus détaillé concernant vos besoins spécifiques une fois votre inscription confirmée)

Cette semaine c’est avant tout pour se rencontrer et on l’espère, se donner envie de faire d’autres choses ensemble. On est plusieurs millions de précaires ils sont quelques milliers à la tête des entreprises ou chez Pôle emploi à vouloir nous mettre au boulot contre des miettes. On est 100 fois plus nombreu.ses, ne nous laissons pas faire, organisons nous collectivement !

Nous ne voulons pas du plein emploi mais d’une vie pleine de luttes et de joie


Retrouvez les infos de l’événement actualisées sur le site des desertheureuses : https://desertheureuses.noblogs.org/agenda/

Bretoncelle (61)
mercredi 27 septembre
samedi 30 septembre

Rendons visible l’encéphalomyélite myalgique !

14h30 - 17h00

Encéphalomyélite myalgique : plus de 500 000 malades en France, sans prise en charge, ni traitements...
Le 30 septembre 2023, RDV à Rennes afin de :
👉 les rendre visibles et audibles
👉 informer sur la maladie
👉 alerter sur le nombre important de déclenchement d’EM suite à une infection au Covid-19 : urgence de santé publique !

Un an et demi après notre première action à Rennes, nous nous retrouvons pour rendre visible l’encéphalomyélite myalgique en Bretagne !

🎈 Au programme, stands d’information, prise de paroles, distribution de flyers, champ de chaussures pour représenter les malades absent.e.s, rencontres et goûter offert.

Pratique
Le lieu : ce sera sur une place accessible ♿ du centre-ville de Rennes, a priori Place Hoche à confirmer. Suivez le pad d’infos

Voici un questionnaire en ligne pour faciliter l’organisation !

Malades, proches, sympathisant.e.s ? Rejoignez-nous, invitez à participer ! Nous avons besoin de monde pour représenter les malades qui ne peuvent pas quitter leur domicile ou même leur lit.

Si vous le pouvez, venez avec un haut rouge, la couleur du mouvement international #MillionsMissing ! Nous prêterons également des tee-shirts.


L’encéphalomyélite myalgique (EM)
C’est une pathologie invalidante et dévastatrice. Elle est déclenchée généralement par une infection parfois banale, le plus souvent virale (mononucléose, grippe, à coronavirus...).
L’OMS reconnaît l’EM depuis 1969 comme maladie neurologique, la France toujours pas. Pourtant nous étions environ 300 000 dans ce pays AVANT la pandémie…
🚨 Une partie importante des Covid long développe une encéphalomyélite myalgique. Ce sont des centaines de milliers de malades qui rejoignent nos rangs, dans un silence assourdissant.

Nous demandons :
🔸 la formation des pros de santé à l’EM et à son symptôme spécifique, le malaise post-effort.
🔸 une prise en charge adaptée des malades
🔸 le financement de la recherche bio-médicale, conformément à la résolution européenne de juin 2020

Pour en savoir plus sur l’EM

  • « Fatigue : et si c’était l’encéphalomyélite myalgique ? », article de Santé News, juil. 2023
  • « Votre système immunitaire est autant une question féministe que le reste de votre corps » : entretien dans « D’Ébats Féministes », le bulletin du Planning Familial 69, juil. 2023
  • « Que se passe-t-il lorsque vous êtes atteint·e d’une maladie que les médecins ne peuvent pas diagnostiquer ? », vidéo en anglais avec sous-titres français activables
  • « Le système aurait dû être préparé au Covid long », VICE, 2021. Article en anglais, traduction auto ici
  • « La fatigue peut anéantir une personne », Ed Young, The Altantic, juill 2023. Article en anglais, traduction auto ici
Place Hoche

Les évènements qui ont eu lieu :

mardi 5 septembre
vendredi 8 septembre
lundi 11 septembre
mercredi 13 septembre
samedi 16 septembre
lundi 18 septembre

Rencontres pour une désertion collective - Nord-Ouest : Entraide et débrouille contre l’emploi

Toute la journée 24 septembre

Les rencontres de la désertion collective , c’est quoi ?

C’est une petite semaine de résidences, d’ateliers, de chantiers dédiée à la rencontre et à l’organisation entre individu.es et collectifs, ayant quitté, quittant ou souhaitant quitter l’emploi afin de consolider les réseaux anti-capitalistes, sur des valeurs anti-patriarcales, anti-racistes, anti-classistes et anti-validistes.. (anti-tout quoi).

La désertion collective c’est refuser et combattre l’emploi comme mode d’organisation économique où chacun·e doit traverser des rues pour essayer de vendre une part importante de son temps libre, s’insérer dans des rouages qui broient le vivant et les travailleur.euses, et en tirer juste assez d’argent pour sa (sur)vie. Et dans ce refus, trouver une myriade de chemins alternatifs.

On souhaite ouvrir un espace pour échanger sur nos vécus, découvrir les richesses de nos parcours, se confier nos difficultés, nos peurs, partager nos projets, nos agendas..
On rêve de créer des outils pour mutualiser nos ressources, relier nos lieux et nos collectifs et y intégrer les deserteureuses d’hier et de demain.

On propose un format expérimental avec la possibilité de creuser des sujets en profondeur via des résidences thématiques en petits groupes sur plusieurs jours, mais aussi des ateliers ponctuels, des discussions, des chantiers, et beaucoup d’auto-gestion (qu’on essaye de préparer au mieux !).
On veut laisser une large place aux propositions émanant de collectifs/participant.es qui ne sont pas dans l’orga, quel que soit le format, alors partagez-nous vos envies et propositions :)

Enfin, cette semaine de rencontres a vocation à être un point d’étape de la construction d’un réseau de la désertion. Nous avons également besoin d’énergies pour porter ce projet de réseau au-delà de ces rencontres, animer le réseau, proposer des rencontres, etc...

Oh waaaaw mais qui organise tout ça ?

On est un petit groupe dont certains issus des désert’heureuses (desertheureuses.noblogs.org), on est blancs, de classe moyenne ou moyenne sup’ ayant fait des études, on est cisgenres et majoritairement des hommes, valides. La plupart d’entre nous ne "travaille" pas . On vit dans le nord-ouest de la France (Bretagne, Pays de la Loire, Normandie, Centre Val-de-Loire) et on cherche à s’y organiser.

Nous questionnons nos privilèges (familiaux, raciaux, de genre, de classe, etc..), et reconnaissons leur importance dans la facilitation de nos parcours de marginalisations choisies, en termes d’accès à des ressources matérielles, à des réseaux et des milieux où les personnes nous ressemblent.

Si tout le monde devrait pouvoir quitter le merveilleux monde de l’emploi, avec ou sans diplômes, avec ou sans héritage, c’est aujourd’hui loin d’être le même enjeu et la même facilité pour tous·tes. On pense donc que subvertir nos privilèges passe par la constructions de réseaux de désertions accueillants (anti-oppressifs) pour tous·tes celleux qui y débarqueront, et matériellement facilitants.
On veut déployer notre temps et notre énergie pour de la solidarité, de l’entraide, du soin, de la joie, et de l’offensivité politique !

Notre équipe de préparation est ouverte à participations, suggestions et aides de toute sortes. Il est encore possible de nous rejoindre avant ou après les rencontres : faites signe par mail ou dans le formulaire d’inscription.

On y fera quoi à ces rencontres ?

Quelques activités/discussions sont proposées, mais on attend beaucoup les vôtres :

  • Auto-défense administrative (face à la CAF, Pôle Emploi ...) et auto-organisation précaires & chomeureuses avec le Bureau de Désertion de l’Emploi,
  • Traverser les conflits dans nos collectifs : retours et apprentissages
  • Chantier participatif avec le lieu qui nous accueille
  • Alternatives à la propriété privée : communs et propriété d’usage collective.
  • Baignades dans la rivière à 50 mètres !
  • Nomadisme et sédentarité. Rapport à la terre, à la précarité : quelles organisations collectives selon les situations ?
  • Travailler sur nos fragilités bourgeoises, blanches, masculines, ... et lutter contre les oppressions croisées dans les milieux militants.
  • Tisser des alliance avec des luttes populaires/locales/syndicale ?
  • Création d’un réseau de compagnonnage ?

Et comment s’organise cette semaine de rencontres ?

Sur place nous souhaitons que le temps de rencontre soit le plus possible autogéré. Cela consistera en l’inscription des un.es des autres sur des tâches quotidiennes, de la préparation des repas au nettoyage des différents espaces en passant par l’animation des temps collectifs. Le lieu est bien équipé pour tous les besoins de la vie quotidienne pour une 40aine de personnes.

Il y a un chouette espace de camping à l’ombre (assez grand pour y prévoir des zones en mixité choisie, mais il n’y a pas d’espace distinct).
Des dortoirs en durs sont disponibles en nombre limité et accessibles seulement via des escaliers.
Parking pour voitures, camions, caravanes.
Les préaux, salles de réunion, camping sont de plein pied. Les toilettes sèches ne sont accessibles que via quelques marches.
La gare de Bretoncelles est à 5 minutes à pied du lieu.

Nous installerons des espaces pour le repos, la fête, le travail, le soin et des mixités choisies (pas forcément permanents). Nous porterons une attention particulière vis à vis des comportements oppressifs, de la santé psy et du surmenage.

Tout sur place est à prix libre.

Inscriptions

L’inscription à l’événement est demandée car la jauge est limitée à 40 personnes.

On aimerait que cet évènement sorte d’un entre-soi en termes de classe, de race, de validité, de genre et d’âge. En conséquent, si tu te reconnais en tant que personne trans, non-binaire, meuf, intersexe, racisée, handie et/ou subissant des discriminations liées à ton âge, ta sexualité ou ta classe sociale, tu peux t’inscrire dès maintenant. Aux autres personnes, nous demandons d’attendre le 31 juillet. Les inscriptions seront confirmées autour du 15 août et nous vous tiendrons au courant à partir de fin Août pour les personnes sur liste d’attente

Le formulaire pour s’inscrire c’est par ici : https://framaforms.org/inscription-aux-rencontres-pour-une-desertion-collective-nord-ouest-1688923623 (on vous enverra un second formulaire plus détaillé concernant vos besoins spécifiques une fois votre inscription confirmée)

Cette semaine c’est avant tout pour se rencontrer et on l’espère, se donner envie de faire d’autres choses ensemble. On est plusieurs millions de précaires ils sont quelques milliers à la tête des entreprises ou chez Pôle emploi à vouloir nous mettre au boulot contre des miettes. On est 100 fois plus nombreu.ses, ne nous laissons pas faire, organisons nous collectivement !

Nous ne voulons pas du plein emploi mais d’une vie pleine de luttes et de joie


Retrouvez les infos de l’événement actualisées sur le site des desertheureuses : https://desertheureuses.noblogs.org/agenda/

Bretoncelle (61)
mardi 19 septembre
mercredi 20 septembre

Appel à rassemblement en mémoire de Jîna Mahsa Aminî

18h00 - 19h30

Le 16 septembre 2022, Jîna Mahsa Aminî, jeune femme kurde de 22 ans, mourait à
Téhéran des suites des sévices infigés par la police des mœurs du régime iranien. Jîna a
été tuée par ses tortionnaires car, comme dans tous les régimes patriarcaux, la question
du contrôle du corps des femmes - que ce soit pour les couvrir ou les découvrir - est un
point essentiel de la politique des gouvernements en place.
La mort de Jîna avait alors déclenché un soulèvement contre ce féminicide parti de sa ville
natale, Saqqez (Rojhilat), pour se développer au Kurdistan puis dans tout l’Iran, suscitant
des manifestations dans le monde entier autour du slogan du Mouvement des femmes
kurdes : « Jin Jiyan Azadî / Femme, vie, liberté ».
Les femmes, les jeunes, les travailleur-euses et les populations du Kurdistan et du
Balouchistan ont été en première ligne et particulièrement viséEs par la répression : plus
de 22 000 arrestations dans tout le pays, 500 personnes tuées lors des manifestations, la
plupart au Kurdistan et au Balouchistan, sans compter les nombreuses tortures et
exécutions par pendaison dans les geôles iraniennes.
Les femmes kurdes subissent une double oppression : en tant que femmes dans un État
et un système patriarcal, en tant que Kurdes sunnites dans un régime nationaliste perse et
islamique chiite. Les Kurdes sont aussi reléguéEs au second plan quand il s’agit d’obtenir
un emploi, un logement. Le Kurdistan est l’une des régions les plus pauvres d’Iran. Quand
ils-elles cherchent à s’organiser, les Kurdes sont répriméEs : près de la moitié des
prisonnierEs politiques en Iran sont Kurdes, la plupart des partis politiques kurdes sont en
exil.
Pour l’anniversaire du soulèvement, six organisations politiques kurdes en Iran appelaient
à la grève, le 16 septembre, au Kurdistan, demandant à « tous.tes les révolutionnaires et
forces progressistes à l’étranger de soutenir la grève générale du 16 septembre de toutes
les manières possibles, d’organiser des manifestations et des marches et d’attirer
l’attention du monde sur la révolution Jîna ». Le réseau Feminists For Jina et d’autres
organisations féministes appellent à participer et à organiser des marches de nuit, faire
des déclaration de soutien, partager des vidéos de solidarité.
A Rennes, l’association des Femmes kurdes de Rennes (Zin 35),
le Centre démocratique kurde de Rennes (CDK-R),
les Amitiés kurdes de Bretagne (AKB),
le Comité Internationaliste Serhildan Roazhon
et la Gauche écosocialiste 35 (GES 35) co-organisent un rassemblement en hommage
à Jinâ, pour la solidarité féministe et internationaliste, place de la République,
mercredi 20 septembre à 18h.
Elles et ils invitent la population à les rejoindre.

Place de la République - Rennes

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