information par et pour les luttes, Rennes et sa région

Prochains rendez-vous:

Novembre 2024

vendredi 22 novembre
samedi 23 novembre

Manif féministe : Journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles

14h00 - 17h00

GRÈVE FÉMINISTE CONTRE LES VIOLENCES

Un·e de touché·e, toustes concerné·es
Encore en 2024, en France, on peut entendre dire qu’il y a « viol » et « viol », on compte plus de 1000 féminicides depuis 2017 (quelle belle cause !), on laisse les victimes de violences conjugales dormir chez leurs bourreaux en supprimant les hébergements d’urgence. Encore en 2024, en France, 3 enfants par classe sont victimes d’inceste, la totalité des femmes et personnes minorisées de genre ont été victimes de violences sexistes, qu’il s’agisse d’invectives, de coups, ou encore d’agressions sexuelles.

Encore en 2024, en France, des hommes décident du destin de femmes. Sur nos lieux de travail et d’études, on nous refuse des postes ou des projets si on ne cède pas à des avances sexuelles. Dans la rue et l’espace public, on nous siffle et nous empêche de nous déplacer librement. Dans nos foyers, on nous maintient dans une dépendance financière, on nous frappe, on nous manipule. Dans les services de santé, on contrôle nos corps, on ignore nos symptômes. Sur nos lieux de loisirs, on nous rabaisse, on nous insulte.

Partout, des hommes nous agressent, nous violent, nous tuent. Mais nous ne voulons plus compter nos mort·es !

S’il fallait encore le prouver, les monstres n’existent pas. Ce sont nos « bons pères de famille », nos oncles, nos frères, nos amis, nos collègues, nos conjoints. Ce sont des Dominique Pelicot et les 50 violeurs, et tous les autres qui n’ont rien dit et les ont protégés. Serons-nous étonné·es de lire que les auteurs d’incestes sont également des hommes dans plus de 96% des cas ?

Ces violences ne sont pas des anomalies ou des dérapages individuels. Elles sont organisées par un système patriarcal qui les banalise, les autorise, les encourage. Elles touchent particulièrement les personnes d’autant plus précarisées par le système patriarcal : les femmes racisées, les trans, les travailleurs et les travailleuses du sexes, les handicapé·es, les enfants. Car oui le plus souvent, elles se situent au croisement d’autres oppressions racistes, classistes, validistes, LGBTQIA+phobes…

Pas un centimètre à l’extrême droite
Si les violences sexistes et sexuelles sont perpétrées en immense majorité par des hommes, elles le sont surtout par des hommes de nationalité française, contrairement à ce que les réactionnaires voudraient nous faire croire.
Nos discours et nos luttes sont systématiquement détournées et utilisées à des fins racistes par le RN et des groupuscules comme Némésis (un collectif fémo-nationaliste identitaire dont l’implantation à Rennes n’a de cesse de se confronter à la mobilisation antifasciste et féministe locale !)
Iels veulent faire croire que l’agresseur, le violeur, le meurtrier, c’est l’étranger, l’homme racisé, le musulman. Nous dénonçons ces mensonges et cette instrumentalisation de nos combats !

Récemment, le meurtre d’une femme nommée Philippine a réveillé la comédie raciste de l’extrême droite qui a fait de ce féminicide un cas d’école pour justifier son agenda politique.
Si la droite et l’extrême droite n’ont pas parlé des 103 féminicides précédents, c’est qu’elles n’avaient rien de raciste à en dire.
Toutes leurs prises de position réactionnaires démontrent qu’elles restent les pires ennemies des féministes, des personnes LGBTQIA+, des personnes racisées, des personnes handicapées, des classes populaires.

Le patriarcat est structurant pour les idéologies fascistes qui infusent partout dans le monde. Leurs discours ont des répercutions dans nos familles, dans tous les lieux que nous fréquentons et dans nos espaces politiques. Nous avons la responsabilité de les identifier et de les combattre, y compris en nous même.

En donnant des gages à l’extrême droite avec la constitution du gouvernement Barnier, Macron nous met en danger. D’une part en fragilisant nos droits, d’autre part en ouvrant un boulevard à ce que les manifestations les plus violentes du racisme, du sexisme, des queerphobies… s’expriment à visage découvert. Nous ne nous laissons toujours pas avoir par les effets d’annonce et le progressisme de façade.

L’équation ratée des politiques répressives
Ces récupérations servent également de caution féministe pour défendre des politiques répressives qui, en plus, ne sont principalement « appliquées » que pour les hommes racisés.

Police, justice, prison : la recette parfaite pour renforcer le cycle des violences au lieu d’en sortir !
Envoyer les gens en prison, c’est alimenter le problème en prétendant le résoudre. La prison n’amène pas les personnes autrices de violences à ne pas les reproduire, bien au contraire ! En effet, une personne sur trois récidive dans les douze mois suivant sa sortie de prison... Il est temps de reconnaître que ce système ne fonctionne pas !

Nous revendiquons une lutte contre les violences à la racine, par la prévention, la formation et la construction d’un monde sans rapport de domination.

Nous réclamons une société où sortir de l’emprise d’un conjoint violent ne repose plus sur des considérations économiques. Nous réclamons l’égalité face à l’emploi, des salaires à la hauteur de nos peines, nous réclamons des ressources nous permettant de fuir des situations de violence, qu’elles soient économiques, psychologiques, physiques ou sexuelles.
Parce que chacune de ces violences est une violence de trop qu’il nous faut éradiquer.

Il est grand temps de passer de la culture du viol à la culture du consentement.
23 ans que la loi impose trois séances d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle par an de la primaire au lycée. Où sont-elles ? Comment pouvons-nous espérer lutter contre les violences sexistes et sexuelles si nous ne sommes pas capables d’apprendre à nos enfants le respect de leur corps et du corps des autres ?
C’est par la prévention et la formation que nous changerons de modèle. Et il est urgent de renverser la table !

NE NOUS RÉSIGNONS PAS !
Mobilisons-nous largement pour des vies dignes, libres et sans violence pour toustes. Contre les VSS, nous appelons à une déferlante féministe !
Notre force, c’est notre nombre : soulevons-nous pour ébranler ce monde patriarcal, raciste, capitaliste et pour inventer et construire le monde auquel nous aspirons et que nous méritons !

Retrouvons-nous en nombre : en grève et dans la rue !
Le samedi 23 novembre à Rennes, Esplanade Charles de Gaulle à 14h.
Le lundi 25 novembre à Rennes, en grève et Place de la République dès 16h.

À propos de l’inter-organisations féministe de Rennes :
Tout au long de l’année, nous allions nos forces politiques sur les questions féministes au sein d’une “inter-organisation féministe” à Rennes qui regroupe des collectifs, associations, syndicats, et mouvements politiques. S’unir et se réunir nous permet de tisser des liens et de rompre l’isolement au travail, au sein de nos foyers, ou plus globalement dans cette société capitaliste et patriarcale. Nous voulons renverser le rapport de forces pour imposer un autre monde qui permette l’émancipation et une vie digne.
Nous soutenons l’appel intersyndical à la grève du 25 novembre 2024 et nous appelons d’ores et déjà à construire la grève féministe le 8 mars 2025. Ensemble, organisons-nous et construisons la révolte de demain !

Charles de Gaulle (Rennes)
lundi 25 novembre

Journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles

16h00 - 19h00

GRÈVE FÉMINISTE CONTRE LES VIOLENCES

Un·e de touché·e, toustes concerné·es
Encore en 2024, en France, on peut entendre dire qu’il y a « viol » et « viol », on compte plus de 1000 féminicides depuis 2017 (quelle belle cause !), on laisse les victimes de violences conjugales dormir chez leurs bourreaux en supprimant les hébergements d’urgence. Encore en 2024, en France, 3 enfants par classe sont victimes d’inceste, la totalité des femmes et personnes minorisées de genre ont été victimes de violences sexistes, qu’il s’agisse d’invectives, de coups, ou encore d’agressions sexuelles.

Encore en 2024, en France, des hommes décident du destin de femmes. Sur nos lieux de travail et d’études, on nous refuse des postes ou des projets si on ne cède pas à des avances sexuelles. Dans la rue et l’espace public, on nous siffle et nous empêche de nous déplacer librement. Dans nos foyers, on nous maintient dans une dépendance financière, on nous frappe, on nous manipule. Dans les services de santé, on contrôle nos corps, on ignore nos symptômes. Sur nos lieux de loisirs, on nous rabaisse, on nous insulte.

Partout, des hommes nous agressent, nous violent, nous tuent. Mais nous ne voulons plus compter nos mort·es !

S’il fallait encore le prouver, les monstres n’existent pas. Ce sont nos « bons pères de famille », nos oncles, nos frères, nos amis, nos collègues, nos conjoints. Ce sont des Dominique Pelicot et les 50 violeurs, et tous les autres qui n’ont rien dit et les ont protégés. Serons-nous étonné·es de lire que les auteurs d’incestes sont également des hommes dans plus de 96% des cas ?

Ces violences ne sont pas des anomalies ou des dérapages individuels. Elles sont organisées par un système patriarcal qui les banalise, les autorise, les encourage. Elles touchent particulièrement les personnes d’autant plus précarisées par le système patriarcal : les femmes racisées, les trans, les travailleurs et les travailleuses du sexes, les handicapé·es, les enfants. Car oui le plus souvent, elles se situent au croisement d’autres oppressions racistes, classistes, validistes, LGBTQIA+phobes…

Pas un centimètre à l’extrême droite
Si les violences sexistes et sexuelles sont perpétrées en immense majorité par des hommes, elles le sont surtout par des hommes de nationalité française, contrairement à ce que les réactionnaires voudraient nous faire croire.
Nos discours et nos luttes sont systématiquement détournées et utilisées à des fins racistes par le RN et des groupuscules comme Némésis (un collectif fémo-nationaliste identitaire dont l’implantation à Rennes n’a de cesse de se confronter à la mobilisation antifasciste et féministe locale !)
Iels veulent faire croire que l’agresseur, le violeur, le meurtrier, c’est l’étranger, l’homme racisé, le musulman. Nous dénonçons ces mensonges et cette instrumentalisation de nos combats !

Récemment, le meurtre d’une femme nommée Philippine a réveillé la comédie raciste de l’extrême droite qui a fait de ce féminicide un cas d’école pour justifier son agenda politique.
Si la droite et l’extrême droite n’ont pas parlé des 103 féminicides précédents, c’est qu’elles n’avaient rien de raciste à en dire.
Toutes leurs prises de position réactionnaires démontrent qu’elles restent les pires ennemies des féministes, des personnes LGBTQIA+, des personnes racisées, des personnes handicapées, des classes populaires.

Le patriarcat est structurant pour les idéologies fascistes qui infusent partout dans le monde. Leurs discours ont des répercutions dans nos familles, dans tous les lieux que nous fréquentons et dans nos espaces politiques. Nous avons la responsabilité de les identifier et de les combattre, y compris en nous même.

En donnant des gages à l’extrême droite avec la constitution du gouvernement Barnier, Macron nous met en danger. D’une part en fragilisant nos droits, d’autre part en ouvrant un boulevard à ce que les manifestations les plus violentes du racisme, du sexisme, des queerphobies… s’expriment à visage découvert. Nous ne nous laissons toujours pas avoir par les effets d’annonce et le progressisme de façade.

L’équation ratée des politiques répressives
Ces récupérations servent également de caution féministe pour défendre des politiques répressives qui, en plus, ne sont principalement « appliquées » que pour les hommes racisés.

Police, justice, prison : la recette parfaite pour renforcer le cycle des violences au lieu d’en sortir !
Envoyer les gens en prison, c’est alimenter le problème en prétendant le résoudre. La prison n’amène pas les personnes autrices de violences à ne pas les reproduire, bien au contraire ! En effet, une personne sur trois récidive dans les douze mois suivant sa sortie de prison... Il est temps de reconnaître que ce système ne fonctionne pas !

Nous revendiquons une lutte contre les violences à la racine, par la prévention, la formation et la construction d’un monde sans rapport de domination.

Nous réclamons une société où sortir de l’emprise d’un conjoint violent ne repose plus sur des considérations économiques. Nous réclamons l’égalité face à l’emploi, des salaires à la hauteur de nos peines, nous réclamons des ressources nous permettant de fuir des situations de violence, qu’elles soient économiques, psychologiques, physiques ou sexuelles.
Parce que chacune de ces violences est une violence de trop qu’il nous faut éradiquer.

Il est grand temps de passer de la culture du viol à la culture du consentement.
23 ans que la loi impose trois séances d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle par an de la primaire au lycée. Où sont-elles ? Comment pouvons-nous espérer lutter contre les violences sexistes et sexuelles si nous ne sommes pas capables d’apprendre à nos enfants le respect de leur corps et du corps des autres ?
C’est par la prévention et la formation que nous changerons de modèle. Et il est urgent de renverser la table !

NE NOUS RÉSIGNONS PAS !
Mobilisons-nous largement pour des vies dignes, libres et sans violence pour toustes. Contre les VSS, nous appelons à une déferlante féministe !
Notre force, c’est notre nombre : soulevons-nous pour ébranler ce monde patriarcal, raciste, capitaliste et pour inventer et construire le monde auquel nous aspirons et que nous méritons !

Retrouvons-nous en nombre : en grève et dans la rue !

Le samedi 23 novembre à Rennes, Esplanade Charles de Gaulle à 14h.
Le lundi 25 novembre à Rennes, en grève et Place de la République dès 16h.

À propos de l’inter-organisations féministe de Rennes :
Tout au long de l’année, nous allions nos forces politiques sur les questions féministes au sein d’une “inter-organisation féministe” à Rennes qui regroupe des collectifs, associations, syndicats, et mouvements politiques. S’unir et se réunir nous permet de tisser des liens et de rompre l’isolement au travail, au sein de nos foyers, ou plus globalement dans cette société capitaliste et patriarcale. Nous voulons renverser le rapport de forces pour imposer un autre monde qui permette l’émancipation et une vie digne.
Nous soutenons l’appel intersyndical à la grève du 25 novembre 2024 et nous appelons d’ores et déjà à construire la grève féministe le 8 mars 2025. Ensemble, organisons-nous et construisons la révolte de demain !

République (Rennes)
mercredi 27 novembre
jeudi 28 novembre

Les évènements qui ont eu lieu :

vendredi 1er novembre
samedi 2 novembre

Fest Kala-Goañv

20h00 - 23h30
La Ferme en Cavale, Vezin-Le-Coquet
mercredi 6 novembre
jeudi 7 novembre
samedi 9 novembre
mardi 12 novembre
mercredi 13 novembre
vendredi 15 novembre

WEEK-END RÉGIONAL DE FORMATION/ DISCUSSIONS A2C RENNES

18h30 17 novembre : 17h00

📍WEEK-END RÉGIONAL DE FORMATION/ DISCUSSIONS Retour ligne automatique
Par Autonomie de Classe (A2C) RENNES Retour ligne automatique
Les 15-16 et 17 Novembre - PARTICIPATION LIBRE (dès 0€)- OUVERT À TOUS.TES, militant.es ou pas !

Ce week-end est l’occasion de se retrouver pour se former, avoir des discussions politiques, réfléchir à nos analyses et stratégies sur la situation actuelle ainsi que sur nos perspectives de luttes.

Ces weekends regroupent des personnes militantes ou non, qui souhaitent discuter de la situation politique et s’organiser face aux attaques auxquelles nous devons faire face, notamment au racisme et à la menace fasciste, mais aussi les fronts féministes, dans les syndicats, les associations et collectifs de lutte de quartiers, et les attaques contre notre classe .

📍 3 jours 3 lieux !Retour ligne automatique
🟠 vendredi 15 - CRIDEV 18h : un ciné discussion sur la lutte contre le VIH aux USA “United in anger : a history of act up” :
https://vimeo.com/ondemand/unitedinangerjh!Retour ligne automatique
💥 et 2 jours de discussions de folie : Accueil à 9h30 & Repas 12h30-14hRetour ligne automatique
🧅Un programme concocté aux petits oignons, avec un thème par demi-journée :Retour ligne automatique
🔵 Samedi 16 à La Cohue (Gros Chêne) : Retour ligne automatique
10h-12h30 Situation politique : Analyse et débat de l’actualité politique nationale et internationale !Retour ligne automatique
14h-16h30 Fau-il abolir la famille ? Nature et fonction de la famille sous le capitalisme Retour ligne automatique
🟣 Dimanche 17 aux Ateliers du Vent (Mabilais) : 3. Fascisme et polarisation 4. Lutte en Kanaky,

🌮 Repas prix libre tout le week-end !Retour ligne automatique
✅ Garde d’enfants prise en charge

INFOS PRATIQUESRetour ligne automatique
Ce weekend est ouvert à tous.tes, quelque soit le degré d’implication dans le mouvement ou le milieu politique dans lequel on évolue. Il est possible de participer à une discussion ou à tout le weekend. Si tu n’es pas très à l’aise pour t’exprimer en public : pas de pression, chaque personne fait comme elle le souhaite et nous serons ravi.es que tu viennes !

Frais de transportRetour ligne automatique
L’argent ne doit pas être un frein pour accéder à ces moments : les frais de transport peuvent être pris en charge collectivement.

Accessibilité Retour ligne automatique
Les différents lieux sont accessibles aux fauteuils manuels et électriques.

Pour les repas :Retour ligne automatique
N’hésite pas à venir à partir de 9h30 les deux jours, pour un petit déjeuner sur place.Retour ligne automatique
Le samedi et le dimanche midi, un repas collectif végétarien sera proposé, avec option végétalienne.

Accueil des enfants Retour ligne automatique
Un accueil d’enfant peut être pris en charge collectivement : si vous avez des enfants, contactez-nous !

Participation à prix libre :Retour ligne automatique
Le week-end est à prix libre, on donne ce qu’on peut et ce qu’on veut. On indiquera les dépenses globales (repas, lieu, matériel, etc).

— -Retour ligne automatique
N’hésite pas à nous contacter pour toute autre question !Retour ligne automatique
a2c@riseup.net ou en dm

Rennes : Ven.15 : Cridev (Gare) / Sam.16 La Cohue (Gros Chêne) / Dim.17 : Les ateliers du Vent (Mabilais)
dimanche 17 novembre
lundi 18 novembre
mardi 19 novembre
mercredi 20 novembre

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