À peine 1 an après la mobilisation contre la réforme des retraites, la bourgeoisie n’a cessé de porter de multiples mesures antisociales touchant toutes les couches des travailleur.euse.s
Alors que l’âge de la retraite a été repoussé, la prochaine réforme de l’assurance chômage réduira l’éligibilité et l’indemnisation des allocataires sans aménagement pour les travailleur-euses seniors.
La loi Immigration aggrave le sort des étranger-ères en France et en particulier celui des sans-papiers. Tandis qu’une nouvelle opération policière d’envergure se déroule à Mayotte, cela témoigne de l’emprise coloniale de la France sur l’île comorienne.
Du côté de l’Éducation Nationale, la ministre en créant des groupes de niveau à la rentrée prochaine ne fera qu’augmenter la méritocratie et le tri social de cette institution, pourtant censée porter les valeurs d’égalité de leur République.
Mais n’ayons crainte les enfants de la classe ouvrière pourront être dressés et embrigadés par le SNU et les classe-défense et devenir les citoyens et soldats modèles de l’État français.
Sans oublier les problèmes systémiques de notre société : en France les femmes touchent en moyenne 28,5% de salaire en moins que les hommes. Les handicapé-es sont trop souvent discriminés dans le monde du travail et de la sphère publique car leurs droits ne sont pas respectés notamment quand ils et elles sont considéré-es comme "usager-ères" lorsqu’ils et elles travaillent en ESAT.
Tout ça n’est pas une fatalité, c’est l’État qui nous désarme face aux patrons. Mais alors comment renverser la présente situation ? Sûrement pas en allant voter aux élections européennes ! Ce que nous voulons ce n’est pas changer de maître pour un autre. Ce que nous voulons c’est non-seulement détruire le capitalisme mais aussi abolir la hiérarchie sociale sous toutes ses formes. C’est en luttant, par la grève et l’action directe que nous allons conquérir de nouveaux droits. C’est par ce rapport de force que les travailleurs sans-papier d’Emmaüs ont arraché leur régularisation auprès des préfectures. C’est par ce rapport de force que nos camarades grec-ques font perdurer des structures autogérées de soin et d’éducation menacées par l’État et l’extrême droite. C’est par la grève que les travailleurs de la RATP, SNCF, EDF et ailleurs, ont obtenu des augmentations de salaire plus que symboliques !
Nous portons une solution sociale à un problème politique, pour cela, nous devons investir et s’ autogéré dans les syndicats qui rassemblent les travailleur-euses sur une base matérielle. Nous penser non pas en Nation mais en terme de Classe Sociale -celle des exploité-es, qui bien que diverse dépasse les frontières et est essentielle pour mener la lutte.
Ainsi lutter seulement pour nos droits en France sans se préoccuper du génocide palestinien commis par l’État d’Israël et plus au Nord des attitudes coloniales des États : turc et iranien, envers le Kurdistan, c’est avoir perdu d’avance.
Contre l’impérialisme français et celui des autres grandes puissances, Que vive l’Anarchie et l’Internationalisme de la classe exploitée !
Groupe la Sociale de la Fédération Anarchiste.
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