Au CRIDEV le mercredi 26 mai de 14h00 à 17h00

Violence légitime, légitime défense

Violences policières,

Violences conjugales,

Monopole de la violence,

Violences d’État,

Résistances, auto-défense,

Etc.

Les violences ont besoin d’être qualifiées, pourquoi ? Par qui ? Comment nous, nous les définissons au-delà de ces qualificatifs ? Que faire des violences dans nos défenses, nos résistances, nos parcours de vies… ?

Nos questions sont nombreuses et nous avons envie de chercher nos réponses en créant un chantier sur le sujet et ce, pour nous permettre de dépasser les visions moralistes sur les usages de la violence par nos corps et dans nos/les luttes collectives et/ou du quotidien. De nous interroger sur comment se sont construits, à titre individuel mais aussi collectif, nos rapports à la violence et nos légitimités ou non à en user.

Nous voulons le faire dans une approche féministe, c’est-à-dire selon les mots d’Elsa Dorlin, travailler :« Dans le quotidien, dans l’intimité d’affects de rage enfermés en nous-mêmes, dans la solitude d’expériences vécues de la violence face à laquelle on pratique continument une auto-défense qui n’en a pas le label. Au jour le jour, que fait la violence à nos vies, à nos corps et à nos muscles ? Et eux, à leur tour, que peuvent-ils à la fois faire et ne pas faire dans et par la violence ? » (Elsa Dorlin, in Se défendre. Une philosophie de la violence)

On vous propose de se retrouver le mercredi 26 Mai après midi prochain autour d’un goûter pour un 1^er temps de causerie. Temps d’échange limité à 15 personnes.