Les zombies sont, depuis quelques années, une figure forte et imposante de la culture populaire. Venant des rituels vaudous, les cérémonies chamaniques étaient aussi des actes de révolte et certaines dates sont fondatrices de la révolution Haïtienne. Mais les zombies ont marché jusqu’au 21e siècle et sont devenu à la fois critique du consumérisme et reflet de nos pires contradictions. Totalement addicts et incontrôlables, les zombies sont une catharsis pulsionnelle dont le risque de victoire sur le globe signifie la fin du monde pour l’éternité. Mais de quoi parle-ton en fait de fin du monde ? La "fin du monde" est en réalité la fin de leur monde, celui de l’ordre actuel, du capitalisme, du néo-libéralisme et surtout, des énergies fossiles, uranium compris, sans lesquels l’ordre actuel n’existerait pas. C’est un épouvantail intemporel : "attention, la fin du monde, ça veut dire le chaos, la guerre, la famine et surtout, la fin du père noël, des stocks option, des parachutes dorés, des comptes aux îles Caïmans et des fondants au chocolat." bref, ça donne pas envie !
Nous, comme on n’a ni stock-option ni dividende sur le RSA, c’est déjà un peu la fin du monde. Et alors ? On voulait en savoir un peu plus sur les zombies parce que fin du monde ou pas, c’est pas interdit de rire !
19h ouverture des portes
SPECTCACLES
20h cabaret zombie (certaines scènes peuvent être vécues de façon violente, attention aux âmes sensibles)
20h30 « Il ne restera rien » de Celle dont on ne doit pas prononcer le nom, clown-chant sorcière (tout public)
CONCERTS
21h Pizzzb (punk-rap pour enfants immatures)
22h Armando Balzombie & the Grave Brothers’s Crew (zombie juke-box)
feat Joe Dassin
23h Tante Simone (rock blues-psyché)
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