Si vous avez du temps à donner ou un peu d’argent, voilà un projet dans la lignée du Diable au Corps ou de La Conjuration Des Fourneaux à Rouen, qui prend forme à Caen : il reste 40 jours pour donner et ils doivent récolter 6217 euros pour pouvoir financer le lieu.
Le BTKC c’est eux qui en parlent le mieux :
Le BTKC est un bar à gestion associative désintéressée, un établissement public dont l’accès ne sera pas réservé aux seuls adhérent-e-s de l’association. Nous avons en effet choisi de ne pas ouvrir un café associatif, mais d’acquérir une licence IV, et ce afin de nous libérer des restrictions habituelles relative au débit de boisson associatif.
À la manière des « amicales ouvrières » du XIXe siècle, ouvrir un bar est pour nous le moyen convivial de faire communauté en dehors des dynamiques politiques, syndicales ou associatives
Créer un espace où se retrouver.
Nous avons remarqué, les années passant, que nous manquions d’espaces collectifs. Si des complicités se nouent régulièrement dans les luttes, dans les différents réseaux associatifs ou, dans les dynamiques culturelles ou contre-culturelles, on a du mal à tenir ces solidarités, ces amitiés, ces liens au quotidien, en particulier hors des moments d’intensité du « mouvement social ». À la manière des « amicales ouvrières » du XIXe siècle, ouvrir un bar est pour nous le moyen convivial de faire communauté en dehors des dynamiques politiques, syndicales ou associatives : de construire un espace où l’on peut se rencontrer hors du travail, échanger des expériences, des informations et des savoirs, discuter et débattre dans la joie.
Créer un espace de convivialité :
Caennais-e-s, nous sommes attaché-e-s, à la convivialité de la fête, du bistrot. Mais les bars sont - il faut bien le dire -, de plus en plus chers. Notre bar peut se permettre, puisque sa gestion associative est désintéressée et le service assuré par des bénévoles, de proposer des tarifs moins élevés que la majorité des bars commerciaux, et assurer à chacun que boire un verre en ville ne soit pas un sacrifice. On tiendra ainsi par exemple à ce que les boissons non alcoolisées soient moins chères que les autres, non seulement pour proposer des produits peu onéreux, mais aussi par souci de la question de l’alcool.
Créer un espace de redistribution et de solidarité :
Tant qu’il y aura de l’argent, il y aura problème. Notre bar étant associatif, les bénéfices seront mutualisés et redistribués afin de financer d’autres initiatives associatives amies. L’idée n’est évidemment pas de nous enrichir personnellement, mais d’enrichir nos expériences collectives et de créer un fond nous permettant d’assister les différents projets favorisant l’émancipation sociale et politique des individus.
A quoi servira l’argent collecté ?
Pour toutes ces raisons, nous avons besoin d’un coup de main. Si nous nous sommes organisé-e-s pour trouver les fonds pour acheter le fond de commerce et la licence, les travaux nécessaires à l’ouverture mais aussi l’achat de matériel nous contraignent à trouver encore un peu de sous. Néanmoins, si vous ne pouvez nous aider financièrement, vous trouverez une liste des besoins matériels sur lesquels vous pourrez nous aider.
Participez au projet : ICI
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