Alors que nous nous félicitions du verdict, nuancé et globalement favorable, rendu le 4 novembre par la Cour d’appel d’Angers,
- alors que le lendemain, à travers une tribune dans « Le Monde », 92 personnalités, dont Christiane Taubira, Marylise Lebranchu et Eva Joly, soulignaient que "l’honneur de la justice française serait de savoir en rester là",
- alors que notre ami Vincenzo pouvait enfin entrevoir le bout du tunnel...
nous apprenons que le procureur d’Angers se pourvoit en cassation.
Nous sommes atterrés, consternés, révoltés, par cet incompréhensible et délirant acharnement judiciaire qui nous semble relever plus de choix politiques que de cohérence juridique.
Nous ne connaissons pas encore les motifs invoqués pour cette demande de cassation qui conteste par deux fois les décisions successives des Cours d’appel de Rennes et d’Angers et qui à nouveau fait encourir à Vincenzo la peine initiale de 12 ans de prison en Italie.
Parallèlement, on ne peut que s’étonner de la concomitance de ce pourvoi avec le fait que le ministre de l’intérieur italien vient de promouvoir deux policiers condamnés pour falsification de preuves, ce qui a déclenché la sauvage répression de 2001 lors du sommet de Gênes.
Nous voici donc repartis pour un énième épisode de cet éreintant et grotesque feuilleton judiciaire dont l’issue ne sera sans doute pas connue avant plusieurs mois...
Plus que jamais, tous réunis autour de Vincenzo Vecchi, nous allons continuer le combat !
Comité de Soutien à Vincenzo www.comité-soutien-vincenzo.org
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