La période sanitaire toute particulière que nous avons traversée depuis mi-mars aura été l’occasion pour beaucoup d’entre nous de prendre le temps de réfléchir au type de société dans laquelle nous voulons vivre.
Le local la commune a rouvert ses permanences au public depuis le 13 Mai, avec les précautions sanitaires de circonstance.
Alors nous n’allons pas laisser passer la période estivale sans prendre l’occasion de discuter et de réfléchir un peu ensemble.
C’est pourquoi nous t’invitons bien cordialement à participer à notre causerie sur le thème de « l’effondrement » du Mercredi 24 Juin à 20h30 au local la commune.
Une littérature de plus en plus abondante sort depuis quelques mois sur la « collapsologie », c’est-à-dire la théorie d’un effondrement possible, des sociétés complexes en l’occurrence. C’est l’occasion, pour certains, de propager les thèses les plus farfelues. Il importe donc de démêler le plus lucidement possible ce qui relève d’une objectivité honnête et ce qui n’est que pur charlatanisme, ou seulement considérations fantaisistes. Mais par-delà toutes les élucubrations émises, une question de bon sens devrait se poser à tous : comment une société qui prélève les ressources naturelles plus vite qu’elles ne les régénère aurait-elle un avenir viable à proposer aux êtres vivants qui la composent ?
Nous faisons face à une certitude : L’accumulation des crises écologiques et la pression sur les ressources induite par nos modes de vie conduiront tôt ou tard à l’écroulement des systèmes d’approvisionnement énergétiques et alimentaires, et donc des systèmes économiques et des structures politiques qui les accompagnent, la technologie étant en la matière davantage la cause que la solution au problème.
D’autres civilisations (romaines, incas…) se sont effondrées dans le passé. Pourquoi la plus meurtrière d’entre elles résisterait-elle ? Aucun scénario n’est écrit à l’avance, mais le risque majeur est la combinaison de plusieurs paramètres (écologiques, économiques, financiers, politiques, sociaux, culturels...) qui déclenche des "effets dominos" ou "en cascade" impossibles à prévoir.
La pandémie récente du coronavirus constitue sans doute un avant-goût de ce que pourrait être un effondrement, au moins partiel.
Au-delà du constat, nous pourrons discuter sur le projet anarchiste, et de son articulation plus optimiste dans le contexte actuel
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