Pour l’Union Régionale Solidaires de Bretagne, ce projet, comme celui de Langoëlan, est inacceptable car il s’inspire du modèle agricole productiviste qui méprise les intérêts des agriculteurs, des salariés agricoles, mais aussi des consommateurs. Ce système de production agricole ne profite qu’aux firmes et aux coopératives de l’agro-industrie, aux firmes pharmaceutiques, aux banques et aux assurances. Ce nouveau projet, malheureusement soutenu par la Région Bretagne qui s’est engagée à verser 50 000 euros d’argent public, tout en se portant garante à hauteur de 200 000 en cas de faillite est bien une aberration sociale, sanitaire et environnementale. Les animaux élevés dans de mauvaises conditions, seront exclusivement nourris avec des céréales et du soja produits à extérieurs à la ferme. Ils proviendront principalement d’importations de soja d’Amérique Latine. Si l’on veut lutter réellement contre le réchauffement climatique, il faudrait déjà commencer par arrêter de déforester l’Amazonie, mais aussi stopper d’urgence tous les projets de fermes-usines programmés, comme ceux de Langoëlan et maintenant de Néant sur Yvel.
Le Gouvernement et l’exécutif de la Région Bretagne prétendent, en paroles, vouloir défendre l’environnement, en réalité, par leurs actes ils font exactement le contraire, leurs soutiens politiques et financiers aux fermes-usines, en est la preuve flagrante.
Le samedi 5 octobre prochain soyons très nombreux à Néant sur Yvel pour dire stop aux fermes-usines et pour défendre un autre modèle de production agricole, plus respectueux des intérêts réels des agriculteurs, des salariés agricoles et des consommateurs.
Signer la pétition en ligne Non à la ferme-usine en Brocéliande
Communiqué de presse de la Confédération paysanne du Morbihan :
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