Pendant sept heures d’affilée, les forces de l’ordre ont lancé des grenades sur des jeunes, dans des conditions extrêmement dangereuses, en pleine nuit, sans visibilité. Face à la gravité de ces faits, nous avons mené une enquête cet été pour analyser l’intervention des forces de l’ordre lors de cette free-party à Redon, appelée Teknival par les organisateurs, qui avait été interdite par la Préfecture.
Notre nouveau rapport intitulé « Redon : free-party de la répression » analyse l’usage abusif et illégal de la force exercée par la gendarmerie au moment de son intervention.
Nous publions cette enquête alors que le président de la République, Emmanuel Macron, clôture cette semaine les consultations du « Beauvau de la sécurité » qui visaient à « moderniser la politique publique de sécurité au bénéfice des policiers, des gendarmes et de l’ensemble des Français. » Notre enquête montre bien une dérive du maintien de l’ordre lors des opérations des 18 et 19 juin à l’occasion du Tecknival de Redon.
"Il est inacceptable que des opérations de maintien de l’ordre, a fortiori pour disperser un simple rassemblement festif, conduisent, à des blessures allant jusqu’à la mutilation."
Cécile Coudriou, présidente d’Amnesty International France
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