Suite aux évènements incendiaires de l’été dernier dans les monts d’Arrée, un collectif d’habitant·es s’est réuni autours de questions fondamentales que sont l’accès et le partage de l’eau, l’épineuse gestion des landes ou encore les réactions collectives face au feu qui se sont vite posées comme pistes de réflexions, et certains constats se sont imposés :
Si le feu à ses cycles et sa place, nous pensons que la sécheresse qui a fait son lit et sa puissance ne l’a pas.
Cette rencontre ne relève malheureusement plus de l’exception mais est devenue la marque la plus visible des mutations climatiques profondes qui s’opèrent. Ces incendies n’auraient pas exécuté leur danses sans fin de cette manière s’ils ne s’étaient appuyés sur leur compagnonne Sécheresse, qui a voué les terres à l’aridité et déchue les végétaux au rang de combustibles . Cette situation n’a rien de normal mais résulte directement des modes de production et de gestions des ressources dont dispose le territoire des monts d’Arrée.
En parallèle du plan départemental de restauration concocté par le haut il est temps de concevoir nos propres réponses et champs d’actions pour prendre part aux décisions démocratiquement . C’est là le sens de ce week-end.


Voir le programme détaillé sur https://eaufeuforet.arree.bzh/
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