Son procès en appel aura lieu le 13 février 2019 à 9h à Rennes (10e chambre correctionnelle).
Son procès en première instant avait été condamné à 4 mois d’emprisonnement avec sursis pour des violences commises contre des policiers.
Pour se remémorer les faits :
http://lacgt44.fr/spip.php?article1620
« Dans le camion, les coups de matraque pleuvaient, on a été roués de coups », a déclaré à la barre le prévenu, jugé pour avoir donné un coup de poing à un policier, ce qu’il conteste. Au moins deux des personnes présentes dans le fourgon syndical au moment de l’interpellation ont porté plainte pour violences policières.
« Faire des exemples pour apeurer les manifestant s »
« Cette décision, c’est un blanc seing donné aux policiers, dont la méthode d’interpellation était violente », a estimé l’avocat des deux militants, Pierre Huriet, qui réfléchit à faire appel.
La CGT de Loire-Atlantique a dénoncé « un procès politique », visant à « faire des exemples pour apeurer les manifestants et le mouvement social en général ». « Manifester aujourd’hui, c’est prendre le risque d’être lourdement condamné », ajoute le syndicat, qui reproche aussi à la justice ces « innombrables blessés côté manifestants dont les plaintes sont systématiquement classées sans suites ».
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