Nous savons, nous, que si les employés sont absents l’entreprise ne crée rien. Nous savons, nous, que celles et ceux qui travaillent génèrent une richesse, la valeur ajoutée, que les patrons capturent pour ne rendre qu’une partie sous forme de salaire et de cotisations à la sécurité sociale. Nous savons que la question n’est pas vraiment de savoir si le patron ou le gérant sont sympas, mais que c’est l’organisation du travail qui n’est ni égalitaire ni démocratique. Nous savons aussi, nous, que le savoir-faire c’est nous qui l’avons. Que la maîtrise des outils ou des calculs c’est nous qui les avons. Que le communiquant qui a été embauché à la place du facteur parti à la retraite, c’est pas lui qui est sur le vélo à livrer le courrier.
Nous savons que pour rendre nos existences plus douces, plus joyeuses, il faudra faire des changements, qu’il faudra changer certains métiers, répartir mieux les tâches et les richesses, travailler différemment pour améliorer la vie de tout le monde. Mais, sans attendre une grande transformation, peut-être qu’il est aussi possible, juste en en se décalant un peu, de donner plus de sens à ce qu’on fait et de ne pas servir que les intérêts des chefs ou des décideurs.
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Relire le numéro 1 — Extrême-droite, un problème à trois faces, à lire ici.
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