Depuis le mois de juin, l’intersyndicale SUD-CGT demande à
ce que des négociations soient réouvertes avec le Président
quant à l’application du Ségur au Département.
L’intersyndicale SUD-CGT a toujours participé au
dialogue, mais force est de constater qu’aucune discussion
n’a pu s’engager sur le sujet depuis cet été. Et quand les
décisions sont contraires aux agent·es à SUD on s’exprime et
on s’oppose. Et s’il le faut on se mobilise, on fait grève et on
se rassemble !
Par courrier, et lors des rencontres dans le cadre des préavis
de grève déposés pour les journées des 28 juin, 6 et 18
octobre, nous avons porté nos revendications. Elles sont
identiques depuis le début de nos mobilisations :
le réexamen de la lecture qui est faite de
l’accompagnement socio-éducatif,
la revalorisation du RIFSEEP pour les personnels qui
ne sont pas nommés dans les textes actuellement en
vigueur (filière administrative et Assfam)
La réponse reste identique : la réouverture des discussions
doit attendre la sortie du prochain décret qui est prévue avant
la fin de l’année ! Monsieur CHENUT nous rappelle qu’il
n’écrit pas les lois et qu’il les applique, ni plus, ni moins. Le
Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale
(CSFPT) s’est réuni le 26 octobre dernier afin de soumettre,
aux employeurs et aux représentants des agent·es, la
proposition de ce fameux décret ! Notre Fédération qui est
représentée dans cette instance, a décidé de s’abstenir, tout
comme la CGT. La proposition de décret a recueilli un
avis favorable majoritaire, malgré l’abstention de 4
syndicats sur 6. Nous vous communiquons (en recto) le
contenu de l’intervention SUD lors du CSFPT, ainsi que le
détail des votes.
Les infos depuis septembre :
Le décret va sortir rapidement, sans que les filières
administratives et les Assfam ne soient ajoutées. Concernant
l’interprétation du texte et la nécessité de clarifier la notion
d’accompagnement socio-éducatif, nous n’avons rien
obtenu de plus que ce qui figure déjà dans le décret du
mois d’avril dernier. Ce que nous gagnons, c’est
l’obligation pour l’ensemble des collectivités à verser non
plus une prime, mais un CTI.
Nous devons donc poursuivre la lutte pour que nos
employeurs soient contraints par nos mobilisations à
appliquer les textes de manière à respecter le sens du
travail social. Cela implique que tous les métiers nommées
dans le décret se voient attribuer le CTI de 189€/mois et que
les agent·es oublié·es dans le texte obtiennent des primes
équivalentes en attendant de gagner le Segur pour tou·te·s !
Derrière un Ségur qui divise, nous déplorons un dispositif
de protection de l’enfance à bout de souffle et un service
public du social et du médico-social à la peine.
Alors, parce que nous défendons un travail social
et un service public fort, nous devons exiger :
Le Ségur pour tou·te·s, afin de préserver nos
collectifs de travail déjà bien malmenés,
Un plan d’urgence pour la protection de
l’enfance qui est à bout de souffle,
Des moyens humains et financiers à la
hauteur des besoins et la sanctuarisation des
budgets alloués à la solidarité.
Pour toutes ces raisons, nous vous appelons à rejoindre la
mobilisation locale qui se tiendra le mardi 29 novembre
prochain à Rennes et partout en France.
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