Le 22 décembre dernier, notre cher ancien Premier ministre de la République du Flashball et candidat à la primaire de la droite de la gauche, j’ai nommé Manuel Valls, se faisait magnifiquement enfariner par un individu aux cris de « 49.3, on oublie pas ! ».

Si l’usage de substances alimentaires comme arme à l’encontre de personnalités célèbres n’est pas une nouveauté, en témoignent les entartages récurrents de Bernard Henry Lévy ou les œufs lancés sur Emmanuel Macron en juin dernier, l’ampleur prise par le phénomène de la farine telle qu’utilisée contre Manuel Valls est nouvelle.

Et pour cause, notre cher et ancien premier ministre, dans le cadre de sa campagne pour la primaire, avait prévu un meeting à Rennes le 16 janvier prochain, mais la prophétie de la farine en a voulu autrement. Ainsi, des militant.e.s rennais.es ont créé un événement Facebook prévoyant une « Farine Party » pour accueillir Valls comme il se doit dans la ville bretonne. En quelques jours et avant d’être supprimé par Facebook, l’évènement a rassemblé des milliers de participant.e.s et d’intéressé.e.s, si bien que Manuel Valls a du annuler son meeting, prétextant une absence de Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, dont l’agenda demeure pourtant inchangé.

Depuis, l’idée a été reprise à Lille pour le meeting d’Emmanuel Macron qui doit s’y tenir le 14 janvier. Là encore, Facebook a supprimé l’évènement, mais qu’importe, l’idée est lancée, et si il est peu probable qu’Emmanuel Macron annule son meeting, il est également peu probable que les militant.e.s lillois.es laissent celui-ci se dérouler comme prévu.

Si un événement Facebook et un peu de farine peuvent faire annuler le meeting d’un ancien Premier Ministre, il nous appartient maintenant de saisir cette opportunité et de reproduire cette expérience pour d’autres candidat.e.s.

Ainsi, ceci est un appel solennel, face à la mascarade présidentielle, enfarinons les candidat.e.s ! Organisons des « Farine Party » partout où se tiendront des meetings !

L’article initial : Appel : Enfarinons-les  !