Jamal Khashoggi, journaliste saoudien tué à Istanbul, José Guadalupe Chan, journaliste mexicain, Jan Kuciak, journaliste slovaque ont été assassinés comme au moins 39 autres journalistes en 2018.
Reporters Sans Frontières signale aussi que 341 journalistes sont détenus dans le monde (octobre 2018). Et dans certaines démocraties, les politiques remettent en cause le travail des journalistes, en les critiquant ou les humiliant.
Les journalistes sont une cible parce qu’ils ont une mission, celle d’enquêter, d’informer, d’expliquer, et un pouvoir, celui de dénoncer les exactions, les atteintes aux droits, les pratiques frauduleuses, les fanatismes. Ils constituent un contre-pouvoir que les puissants de ce monde tentent de dominer.
Qu’en est-il, alors, aujourd’hui ? À côté de médias toujours libres, d’autres perdent leur indépendance. Rachetés par de grands groupes industriels ou financiers, ils sont sous la coupe des élites politiques et économiques, la censure devient inutile : l’auto-censure suffit…
De plus, un « cinquième pouvoir » surgit : celui des réseaux sociaux, qui peuvent favoriser les échanges démocratiques comme manipuler l’opinion publique.
À travers cinq films, Amnesty International vous invite du lundi 15 au 18 janvier à débattre de ces problèmes, car, sans médias libres, il n’existe pas de démocratie.
Programme ci-après et page Facebook Caméras Rebelles :
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