Tout d’abord, le livre d’Aude Vidal « Égologie : Écologie, individualisme et course au bonheur » nous apporte un éclairage saisissant sur la perte de sens politique du concept d’écologie. A ce titre, on ne peut qu’être frappé par l’égoïsme croissant de masses d’individus en quête d’épanouissement personnel « bio » ou « éthique » au sein d’une société pourtant basée sur la violence des rapports sociaux, car divisée en classes.
Ensuite le livre « l’Enfer vert » paru aux Editions de l’échappée nous brossera un tableau assez édifiant de la conversion, des années 70 jusqu’à nos jours, de militants verts supposément contestataires à la gestion du capitalisme vert « cool », « bobo » « métropolitain », à travers l’exemple de Lille métropole, exemple aisément transposable à la plupart des grandes agglomérations européennes, dont Rennes bien sûr.
Cet ouvrage nous parle aussi des conséquences de l’accélération technologique des réseaux (transport, informatique…) sur l’évolution à venir de notre travail et nos cadres de vie.
L’ouvrage aborde également la notion de « gestion des catastrophes » par nos élus, suite logique du travail d’acceptabilité qu’ils mènent depuis des décennies.
Enfin, le livre tire à boulets rouges sur le ripolinage verdâtre des vieux discours croissancistes de la gauche réformiste type LFI.
Ces 2 livres sont de nature à confirmer la nécessité pour les exploités de reprendre en main urgemment des pans entiers du champ politique, dont l’écologie est un des aspects, certes un des plus brûlants en cette période d’effondrement planétaire.
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