Aujourd’hui ce sont des prairies, qui sont détruites, scalpées par les machines. Ces parcelles n’étaient pas laissées à l’abandon, il y avait un cheval qui y vivait, du foin y était récolté.
Demain ce seront des jardins ouvriers qui seront anéantis. Expulsées l’été dernier, les usagères ces jardins produisaient fruits et légumes en toute saison.
Nous parlons donc d’espaces de stockage de carbone, et d’espace nourricier, de biodiversité, tout un écosystème qui est et sera définitivement perdu avec la réalisation de ce projet. La Piverdière est la porte d’entrée pour l’îlot de fraicheur qu’est la Prévalaye, partie Ouest de la ceinture verte et nourricière de l’agglomération rennaise.

A l’heure où le changement climatique se fait de plus en plus sentir, cette année s’annonce plus chaude que l’année dernière, qui était déjà la plus chaude jamais mesurée en France, nous devons agir avec l’aménagement de nos territoires et impérativement stopper ces projets dévastateurs. Récemment Stade rennais n’a pas respecté ses engagement sur l’eau (arrosage en pleine journée caniculaire, fuites dans leur réseaux), nous n’avons aucune garantie que SRFC les respecterait maintenant.

Le terme de "ceinture verte et nourricière" ne doit pas être une fable, c’est une nécessité, pour assurer/construire un avenir vivable, encourager l’installation de paysan•nes et favoriser la résilience de nos territoires.
Et pourtant, cette "ceinture" n’est pas respectée, partout des projets d’artificialisation de terres agricoles, le chêne morand, viasilva, la Prévalaye, bientot la ZAC du hil. Cela va à l’encontre de ce que nous devons faire, d’après le consensus scientifique du GIEC, les propositions éclairées de la Convention Citoyenne pour le Climat, le constat de l’extinction de la biodiversité et l’adaptation nécessaire des territoires pour éviter l’aggravation et préparer l’inévitable.

Nous ne voulons pas laisser passer ça. Nous continuons à nous opposer à ces nouveaux aménagements urbains.