EXARCHEIA SOUS OCCUPATION POLICIÈRE
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Depuis le 26 août à l'aube, Exarcheia, quartier rebelle et solidaire d'Athènes, est sous occupation policière. L'État grec et les fascistes effectuent main dans la main le "nettoyage" de la zone des migrants et des anarchistes. Voici un extrait du blog de Yannis Youlountas qui suit de près les évènements sur place.
Récit du 26/08/19 :
"Lieu unique en Europe pour sa forte concentration de squats et d’autres espaces autogérés, mais aussi pour sa résistance contre la répression et sa solidarité avec les précaires et migrants, Exarcheia était dans le collimateur du gouvernement de droite depuis son élection le 7 juillet. Le nouveau premier ministre Kyriakos Mitsotakis en avait fait une affaire personnelle, d’autant plus qu’il avait été raillé début août pour ne pas avoir réussi à atteint son objectif de « nettoyer Exarcheia en un mois » comme il l’avait annoncé en grandes pompes.
Ce matin, 4 squats ont été évacués : Spirou Trikoupi 17, Transito, Rosa de Fon et Gare. L’offensive concerne pour l’instant la partie nord-ouest du quartier, à l’exception notable du squat Notara 26, réputé mieux gardé et très important symboliquement pour le quartier en tant que premier squat historique de la « crise des réfugiés » au centre ville d’Athènes.
On compte pour l’instant une centaine d’arrestations, ainsi que des agressions brutales contre des personnes tentant de filmer. Seuls les médias de masse au service du pouvoir ont l’autorisation de couvrir l’événement."
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Du 6 au 9 septembre, 5e Fête du vent à l’Amassada
« Aujourd’hui il y a deux écologies... deux écologies incompatibles. »
"Salut la compagnie, voilà le texte d’invitation à la cinquième fête du vent à l’Amassada, du 6 au 9 septembre 2019. Au vue de ce qui s’est passé autour du festival l’an 0, de la démission de De Rugy, et de la tartufferie de l’écologie made in macronie, de la tribune parue dans Terrestres, vous comprendrez en quoi ceci résonne dans la situation du moment, et pourquoi il est important de se mobiliser ici sur cette lutte et évidemment de venir à cette Fête du vent à l’Amassada où sont invités entre autre : Pascale Fautrier (auteure de « Pour un nouvel horizon social » et « La vie en jaune »), Sylvain Piron (historien médiéviste, auteur de « L’occupation du monde » et militant de la lutte de la forêt de Romainville), Dénètem Touam Bona (anthropologue, philosophe, auteur de « Fugitifs où cours-tu ? » pisteur des lignes de fuites maronnes), Anaël Marrec (doctorante, chercheuse en histoire des techniques et des imaginaires de l’énergie), et bien sûr au programme de ces 4 jours des assemblées, concerts, projections, spectacles, batoukada..."
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Contre l’évolution du système de tarification, Gilets Verts vs. Deliveroo :
Depuis le début du mois d’août, la plateforme de livraison de plats à domicile Deliveroo connaît un de ses plus grands mouvements de grève depuis son lancement en France.
Récit de la première semaine de mobilisation des livreurs par Agitation Autonome.
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« Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend ! »
Alexandre Marius Jacob est mort le 28 août 1954, il y a 65 ans.
C’est l’un des plus grands voleurs de l’histoire, et une figure révolutionnaire méconnue : celle d’un anarchiste cambrioleur qui inspirera le personnage d’Arsène Lupin.
Un article de Nantes Révoltée.
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Extrême-droite : Six mois ferme pour trois membres de Génération identitaire
"Le tribunal de Gap a condamné ce jeudi trois figures de Génération identitaire à six mois de prison ferme pour leur opération anti-migrants du printemps 2018 à la frontière franco-italienne. Parmi les condamnés figure Damien Lefèvre, ancien attaché parlementaire de Gilbert Collard (RN). L’association, elle, écope de 75 000 € d’amende."
Lu dans CQFD.
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À propos de la flic infiltrée débusquée au contre-sommet du G7 :
"Nous sommes donc loin d’avoir affaire à une simple indic de la police, comme il y en a bien sûr ici et là. Cette personne organisait, impulsait et poussait à des actions ; elle mettait en relation des gens afin que la police puisse procéder à des arrestations. C’est l’État qui organisait ses coups de filet..."
Une information à relayer largement, publiée sur IAATA.
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Déclaration sur l’imposture “plateformiste”
Sur le contre-sommet du G7 au Pays Basque
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"La plate-forme G7EZ a appelé à converger sur le G7 de Biarritz pour participer à un camp et des actions sur la base d’un « consensus d’action » qui, disons-le clairement, ne faisait aucunement consensus, ni entre les participant.e.s au contre-sommet, ni entre les participant.e.s à la plate-forme elle-même. Les collectifs Indar Beltza et IPEH Antifaxista ont d’ailleurs quitté la plate-forme à la veille du contre-sommet.
La plate-forme G7EZ a investi toute son énergie et ses finances (plus de 50 000 euros) dans la mise sur pieds d’un programme de conférences dans le centre Ficoba, majoritairement animées par des membres locaux de son réseau, mais n’a pas jugé utile de financer, ni même de penser la mise en place en amont des moyens logistiques du contre-sommet : les cantines, équipes juridiques et équipes de soins autonomes se sont déployées indépendamment d’elle et sans leur soutien effectif. (...)
Aux premières heures du campement d’Urrugne, la partie la plus influente de la plate-forme, visiblement peu habituée aux pratiques autogestionnaires, s’est montrée réticente à la tenue d’assemblées générales, pensant sans doute que l’organisation du campement resterait du ressort de leurs réunions « au sommet » (sans mauvais jeu de mot)."
Mise au point du collectif contre les violences d'État Désarmons-les !.
Sur un thème proche, recommandons aussi l'article de Floraisons "Le dogme de la non-violence fait de mauvais stratèges".
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Vincenzo Vecchi et les violences policières impunies du G8 de Gênes : une justice, deux mesures
"Le 23 août, la cour d’appel de Rennes doit se prononcer sur la remise à la justice italienne de Vincenzo Vecchi, ancien militant altermondialiste présent lors des manifestations contre le sommet du G8 à Gênes en 2001, à la suite desquelles il avait été condamné à douze ans de prison pour «saccages», peine à laquelle il avait échappé en s’enfuyant en France. Quand on se rappelle l’intensité des violences policières survenues lors de ce sommet et pour l’essentiel restées impunies, on ne peut être que frappé par le caractère inique d’une telle situation. Un manifestant y avait été tué d’une balle dans la tête. D’autres avaient été blessés dans la rue. D’autres encore avaient été enfermés dans une caserne, dans le quartier de Bolzaneto, où ils avaient subi ce que Franco Gabrielli, chef de la police italienne en 2017, a rétrospectivement qualifié d’actes de torture. Etant moi-même passé par Bolzaneto, je voudrais revenir sur ces faits, dont le souvenir rend d’autant plus criante d’injustice la menace qui pèse actuellement sur Vincenzo Vecchi."
Alors que la justice italienne réclame l'extradition de Vincenzo Vecchi, Vincent Bonnecase, chercheur en sciences politiques, témoigne des violences policières qu'il a lui-même subies il y a 18 ans, en marge du G8 de Gênes.
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Kanaky-Nouvelle Calédonie, referendum 2018 pour l'indépendance. Un documentaire sur le conflit entre politique et coutume, par Florent Tillon, réalisateur de Detroit ville sauvage (Detroit Wild City).
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Compléments d'info à l'article
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