Face aux refus des autorités et face au sentiment d’impuissance des associations, trente personnes sont entrées, dimanche 29 septembre, dans un gymnase pour se mettre à l’abri, dans l’attente d’une négociation avec la mairie. Ce semblant de solution n’aura même pas duré 24 h puisque la maire a finalement porté plainte et ordonné l’expulsion des lieux.
Ce lundi 30 septembre à 14h, une quarantaine de policiers nationaux ont procédé à l’expulsion des lieux, main dans la main avec la brigade anti-criminalité et le commissaire divisionnaire. Et du jamais vu jusqu’à ce que jour à Rennes : la police aux frontières était aussi de la « fête » et en a profité pour contrôler l’identité de toutes les personnes étrangères.

Tou·tes, habitant·es du campement et leurs soutiens, sommes franchement épuis·es de ce jeu de piste à taille inhumaine. Tou·tes, sommes totalement écœuré·es de l’attitude ambiguë de la municipalité de Rennes, n’assumant même pas sa décision en n’étant pas présente lors de l’expulsion.
De retour dans la boue et dans le froid du campement, tou·tes en avons plus qu’assez de ces petits calculs politiciens générateurs de beaucoup de souffrance et d’anxiété, discriminants et attentatoires à la dignité humaine.

Que M^me Appéré réquisitionne un bâtiment pour tou·tes, maintenant !

Signatures :
Action Culture Entreprise – ATTAC Rennes – CRIDEV – Ensemble – FSU 35 – GAT Migrants FI 35 – MRAP 35 – NPA Rennes – Planning Familial 35 – RESF 35 – UCL Rennes – UL CGT Rennes – Utopia 56 – UTUD – VIAMI