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Entretien avec Tom, militant rennais de la CGT Cheminots.

"On ne fera pas une grève reconductible éternelle, mais on sera là dans la lutte, il y aura des temps forts, notamment pendant les mobilisations interpros, où on en sera en grève avec les autres professions. Il y a aussi les grèves dans l’énergie et les coupures d’électricité, les étudiants, les enseignants, qui sont très mobilisés… Ça doit être élargi. Et il faut vraiment qu’on soit très nombreux si on veut gagner."

La Police Rennaise est dans les clous, et même, elle les enfonce  !

"Elle a eu son préfet Strzoda comme d’autres ont leur préfet Lallement, elle suit avec plaisir les consignes répressives visant à terroriser, et les devance même, mais surtout elle opère en roue libre entre moeurs bassement miliciennes et faux habits républicains. Les policiers rennais savent tout faire et ils s’y appliquent ; le meilleur étant souvent le pire, selon le point de vue. Le pouvoir les remercie à l’occasion (et la justice se range derrière la police, sauf exceptions), les victimes apprécient moins, jamais contentes."

Pour un monde sans morale., extraits d’un texte de La Banquise, revue autonome des années 80.

"Lorsque, seul dans une pièce, on rédige un texte théorique, dans la mesure où ce texte donne une prise sur la réalité sociale, on est moins isolé des hommes que dans le métro ou au travail. L’essence de la misère sexuelle ne réside pas dans telle activité plutôt que dans telle autre — même si la prédominance de l’une d’entre elles peut être symptomatique — elle tient au fait qu’à dix, à deux ou tout seul, l’individu est irrémédiablement séparé des autres par les rapports de concurrence, par la fatigue et par l’ennui. Fatigue du travail, ennui des rôles. Ennui de la sexualité comme activité séparée."

Présentation de la nouvelle revue Trou noir.

"Le 28 de chaque mois, plusieurs articles, portant sur l’histoire des luttes minoritaires, l’actualité internationale (des révoltes féministes en Amérique du sud à la persécution des homosexuels en Tchétchénie) ou la place des devenirs minoritaires dans les oeuvres d’art, seront donc publiés sur https://trounoir.org Le premier numéro est en ligne depuis le 28 janvier. Comme vous l’aurez compris, nous vous invitons à vous y plonger !"