Ce procès est pour nous l’aboutissement d’une mobilisation visant à dénoncer les pratiques de l’extrême droite : « fichage » sur les réseaux sociaux, mais surtout menaces de violences et de mort. Les personnes visées sont notamment des militant.es engagé.es dans le soutien aux migrant.es et aux personnes sans papiers, dans la lutte contre le sexisme et l’homophobie, mais aussi de « simples citoyen.ne.s », des chercheur.ses, des artistes. Selon l’extrême droite, toutes ces personnes auraient en commun d’être des « fonctionnaires » ou, à défaut, des « asociaux » ou des « travailleurs subventionnés ». Ce fichage prend la forme de « notes de renseignement » accompagnées de commentaires menaçants ou d’éditoriaux appelant à « détruire l’extrême gauche », à « repérer, identifier, détruire [...] les derniers lépreux du gauchisme », ces lépreux étant avant tout « de maigres cohortes de pouilleux composés de marginaux édentés, de drogués, de SDFs en état d’ébriété avancé, de fonctionnaires petits-bourgeois, de lesbiennes hystériques et autres sodomites patentés »....
Nous avons reçu au cours de cette mobilisation beaucoup de soutien, que ce soutien soit politique ou financier. Nous proposons aux organisations et aux individus qui le souhaitent de se joindre à nous le lundi 9 avril 2018 à 13h devant la Cité judiciaire pour partager un café, avant de se rendre ensemble au procès (qui sera ouvert au public).
Source : Blog de l’association "Un Toit, c’est un Droit".
Lire aussi : Le samedi 24 mars 2018, Manifestation contre l’extrême-droite et soutien aux "fiché.e.s"
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