Des grandes entreprises encouragées par les politiques pillent les ressources, détruisent et polluent les espaces habitables, fabriquent les prisons, exploitent leurs employés et poussent le cynisme au point d’embaucher des sans papier pour construire des centres de rétention. Face à elles, la mobilisation populaire, le foisonnement des idées et la diversité des modes d’action sont des ingrédients indispensables aux cocktails des luttes victorieuses, ne seraient-ce que des victoires temporaires.
Partout, quelles que soient les luttes auxquelles nous participons, nous nous retrouvons face aux mêmes logiques du profit et du mépris :
- L’exploitation à outrance des ressources naturelles des sols, sous-sols, mers, etc., mettant à mal les capacités d’autorégulation des milieux naturels.
- Les décisions hors-sol prises et imposées par des bureaucrates et multinationales ignorant et méprisant les réalités locales et les désirs des habitant.e.s du territoire et leur passage en force à grand renforts d’experts, de professionnels de la communication et de la manipulation.
- Chantage à l’emploi et dégradation des conditions de travail, des contrats, exploitation des travailleurs, etc.
- La répression et la criminalisation des personnes qui luttent aussi bien dans les mouvements sociaux, écologistes, pour l’accueil humain des personnes migrantes que celles et ceux qui se débrouillent ou cherchent à s’en sortir par elles/eux mêmes.
Ces logiques sont responsables du désastre écologique et social, local et planétaire : épuisement et pollution des ressources, replis racistes et nationalistes, guerres et exodes, pauvreté et accroissement des inégalités.
Il ne faut pas s’attendre à ce que les politiciens résolvent le problème parce qu’ils sont une partie du problème. Ils ne s’arrêteront pas d’eux-mêmes, pas tant qu’ils n’auront tout dévoré, tout consumé. Leur avidité de pouvoir et leur cupidité sont inextinguibles. Il faut les stopper.
Seuls les peuples, nous, pouvons arrêter la destruction planétaire des espaces encore vivables, tant en termes environnementaux que sociaux ou humains.
Face aux bulldozers des réformes, des projets imposés et de la répression, partout des gens luttent, s’organisent et inventent des formes de solidarité. Contre les mêmes logiques, différentes luttes locales et sectorielles s’unissent et mettent leurs forces en commun, montrant que peu importe le côté d’où viendra l’attaque nous serons ensemble pour faire front.
Nous, le collectif Douar di doull - en lutte contre contre les projets miniers en centre Bretagne -, l’assemblée des luttes des Monts d’Arrée, le collectif Grain de sable dans la machine - en lutte contre le projet d’extraction de sable en baie de Lannion -, des membres du front social finistérien, appelons à des manifestations le 18 novembre devant les préfectures et sous préfectures en tant que lieux où se prennent les décisions, où s’organise l’acceptation des projets pour les populations, et d’où se met en place la répression et la soumission.
Prenez contact avec les collectifs de luttes locaux pour les modalités de chaque rassemblement ou organisez le rassemblement si d’autres ne s’en occupent pas déjà et signez cet appel.
Dans le travail et dans les luttes, ils veulent diviser pour mieux régner, unissons-nous pour mieux lutter ! Ils imposent, on s’oppose !
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