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Ne laissons pas Bure-aux-crates

Bure
Anti-nucléaire Sciences - Technologies

Prochains rendez-vous à Bure

* 3 & 4 mars : Rencontres inter-comités de soutien à Bure.
Au programme, marche, chantiers et discussions.

* 10 & 11 mars : Rencontre sur le Kurdistan

* 15, 16, 17 mars : Journées anti-carcérales (par l’anarchist bure cross)


L’Andra, l’agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, bien consciente du rejet total qu’ont suscité chaque projet d’enfouissement depuis 30 ans, a tenté à Bure l’acceptation en douceur : des millions d’euros pour les départements concernés, un soupçon de débat public qui n’en a que le nom, un travail de fond de 20 ans pour brosser la population dans le sens du poil... Pas d’bol. Aujourd’hui la lutte anti-CIGEO (centre industrielle de stockage géologique, 36 à 70 milliards d’euros...) s’intensifie voyant le calendrier des travaux se rapprocher.

Devant le mépris et la violence de l’Andra et de l’État, les opposant.es tentent différentes tactiques de luttes et durcissent leur position.

Mais tout d’abord...

Détour historique

Il nous manque le bon temps où les États n’avaient pas à s’embarrasser de considérations écologiques, encore qu’aujourd’hui c’est souvent pour faire semblant.
Ainsi, les années 50 à 80 ont connu le "stockage en mer". Il est estimé à 100 000 tonnes de déchets nucléaires balancés en mer pendant cette période par 12 pays. La médiatisation de ce scandale jouera en faveur de l’arrêt, puis de l’interdiction en 93, de cette pratique (encore que, ça continua près de la Somalie).

Rivalisant d’inspiration, l’Andra selectionna en 1983 une 30aine de sites géologiques potentiellement favorables à l’enfouissement des déchets radioactifs. C’était sans compter la vive réaction des habitant.es concerné.es par ces projets, organisé.es en comités luttant localement contre chaque projet de stockage souterrain et créant un réseau de lutte. Leur mot d’ordre : “ Ni ici, ni ailleurs ”.
Le gouvernement se retrouve alors contraint à prononcer un moratoire à ce sujet en 91.

Changement de cap de l’Andra, la question prioritaire n’est plus d’ordre technique mais plutôt sociale : “Comment faire accepter ces projets d’intérêt national à la population ?”.
En 93, appâtés par les gros sous, les conseils généraux de Meuse et de Haute-Marne acceptent la construction d’un laboratoire de l’Andra, qui n’avait rien d’engageant officiellement mais s’avéra être un sacré cheval de Troie. Le choix de ces départements n’est pas anodin : faible densité (6-7 habitant.es / km²) = contestation plus clairsemée et compliquée.

S’en est suivi une lutte sur une 20aine d’années qui tentera tous les recours juridiques, et quelques échauffourées.

Puis..

  • 2005 : 1er débat public sur la gestion des déchets. Celui-ci aboutissent sur la décision de continuer les recherches sur le stockage souterrain, mais en assumant requérir plus de temps pour se prononcer et avancer sur la construction d’un tel projet.
  • 2013 : Un 2ème débat public est initié par les départements, sur un projet en réalité déjà acté. Les associations contre CIGEO ne tombent pas dans le piège de cette parodie de démocratie où tout est joué d’avance. Elles en appellent au boycott des débats et empêchent physiquement certaines assemblées de se dérouler.
  • 2015 : Après plusieures réunions à huit clos, le nouveau conseil municipal de Mandres-en-Barrois est convoqué le 2 juillet à 6h du matin pour voter à bulletins secrets l’échange du Bois Lejuc à l’Andra contre le bois de la Caisse (situé sur la commune voisine). 7 conseillers sur 11 ont décidé de laisser champs libre à l’Andra en lui cédant le bois. Après un recours, le tribunal administratif de Nancy invalidera cette décision. Le vote est réitéré 10 mois plus tard dans les conditions légales, cédant finalement le bois Lejuc à 1 voix près.
    En août est organisé un camp anti-capitaliste et anti-autoritaire de 10 jours rassemblant 800 personnes de la france et des alentours. S’il reste dans un entre-soi de militant.es anarchistes ou proches, il permit de faire connaitre la lutte au sein des sphères anti-capitalistes et de tisser quelques petits liens précieux avec les luttes locales.
  • 2016 : L’Andra commence les travaux dans le Bois-Lejuc sans autorisation. Pour les bloquer, des militant.es décident d’occuper le bois. Le 1er août les travaux préparatifs sont jugés illégaux. 2 semaines plus tard, les opposant.es font tomber joyeusement le mur construit autour de la forêt, en oubliant pas de le décorer, et renforcent l’occupation.
    Le 19 juin : pique-nique au bois Lejuc. Ça fait quelques jours que les travaux ont commencé. Trois semaines d’occupation. Expulsion le 7 juillet au petit matin.
    Mi-juillet : entrée dans le bois. Les travaux reprennent avec pas mal d’actes de blocage.

L’exaspération devant le mépris et l’ignorance des revendications des associations contre l’enfouissement, plus un renforcement des liens avec plein de lieux de luttes dont la ZAD de Notre-Dame des Landes et de la lutte contre la THT à Montabot, ainsi que 6 mois de politisation pendant le mouvement social de 2016, ont largement participé pour l’intensification du mouvement anti-CIGEO, avec en arrière-fond celle contre le nucléaire.

Nager en plein délire

CIGEO... Un projet atomique

Petit rappel tout de même de l’ampleur de leurs ambitions.
Il s’agit donc de stocker à 500m de profondeur environ 80 000m³ de déchets HA - MA VL (Haute activité - Moyenne activité à vie longue). L’idée est de les enfouirs pendant 100 000 ans, c’est le temps estimé pour que les déchets ne soient "plus trop dangereux".

Le projet devrait se dérouler sur 132 ans et, si tout se passe comme "prévu", le chantier sera continuel pour atteindre 15km² de surface souterraine. La zone de stockage devrait être alimentée en moyenne par 2 convois de trains par semaine, traversant ainsi des gares de tout le pays, avec son lot de risques peu pris en compte.

Le coût total du projet ? Estimé dans les 35 milliards d’euros.

Pour résumer : l’Andra force pour trouver la solution pour se débarasser des déchets la plus simple et rapide à oublier. Pendant 132 ans les quelques 300km de galerie en seront petit à petit remplis. Puis, tout content, les mémoires défaillantes et les coupent budgétaires aidantes, l’Andra n’aura plus qu’à laisser l’endroit s’autogérer jusqu’à des fouilles archéologiques futures / des colis qui se fendent / un projet de forage lucratif / un incendie qui se déclare ou d’autres joyeusetés...

Quand on évoque le centre d’enfouissement de Bure, même si ça fait souvent froid dans le dos, le sujet le plus hilarant reste celui de garder la mémoire du danger à long terme. C’est vrai ça, comment diantre voulez-vous se souvenir d’un tel projet pendant les futures 100 000 années, alors que la mémoire des électeur-ices n’atteind pas les quelques mois ? Voici une petite sélection des propositions, malheureusement souvent sérieuses, les plus croustillantes concoctées par nos ami.es les technocrates :

  • La colline : En 100 000 ans, c’est pas évident-évident de prévoir comment les langues et les cultures vont évoluer. Et bien l’artiste Veit Stratmann nous propose tout simplement d’instaurer un rite issu de la culture japonaise, soit le réhaussement tous les 30 ans de la couverture définitive des centres de stockage. Ceci pour atteindre 57 mètres de hauteur en 300 ans : la fameuse colline.
    Mais bon, lui même juge ce projet irréalisable et l’avait imaginé en prenant comme postulat que “la pensée soutenant l’industrie du nucléaire n’est pas cohérente”.
  • La forêt : C’est simple. Mettez 80 blocs de béton de 30m de haut dans le sol (en 4 cercles concentriques, pour le fun). Plantez-y des chênes, et pouf ! Ça “imposera le respect [1] comme tu dis. Merci pour ton idée Pierre Laurent ! Avec ça tu as même gagné le 1er prix du concours organisé par l’Andra.
  • La solution radiochat : L’objectif est de modifier le génome d’un chat pour qu’il change de couleur lorsqu’il serait exposé à des radiations. Ensuite, l’idée est de faire de ce type de chat un élément prédominant de notre culture en associant la vue d’un radiochat au sentiment de danger... En plus de pourrir notre sol et d’utiliser les chats comme de simple outil de communications (foireux), ces gens veulent créer une culture de toute pièce !
    Et ces irresponsables en ont même fait une chanson...

La mémoire courte, à Verdun

A quelques kilomètres de Verdun, une clairière est connu sous le nom de place à gaz. C’est sur ce site qu’après l’armistice de la guerre 14-18 furent transportés puis neutralisés des centaines de milliers d’obus non explosés des champs de batailles environnants. Un centenaire plus tard, le sol regorge toujours de métaux lourds (cuivre, plomb, zinc), d’arsenite et de perchlorate d’ammonium, qui étaient utilisés comme détonateurs des obus. Ce lieu, dont la concentration d’arsenite est jusqu’à 10 000 fois plus élevée que dans un milieu naturel [2], n’a été grillagé qu’en 2005 après l’étude de deux chercheurs allemands, puis interdit d’accès seulement en 2012...

Mais ce n’est pas le seul héritage de la 1ère guerre mondiale. Si après l’armistice les pouvoirs publics ont délimité une zone rouge qui couvrait les principaux lieux d’affrontements, certains terrains ont été remis peu à peu en culture sous la pression d’habitant.es ignorant.es des dangers. Ainsi, l’association Robin des bois déplore en tout environ 350 mort.es et 530 blessé.es [3] d’explosion d’anciennes armes de guerre, et avec quelques accidents encore récemment. Son responsable annonçait : “On assiste à une faillite morale. Français, Anglais, Allemands ont inventé des munitions chimiques et s’en désintéressent aujourd’hui”.

Si notre mémoire sur 100 ans est aussi pauvre, qu’en-t-il des déchets nucléaires, bien plus dangereux, pour les quelques 100 000 prochaines années à venir ?

L’exemple de WIPP

Aux États-Unis, dans le Nouveau-Mexique, il est exploité le tout premier site d’enfouissement de déchets nucléaires (militaires, pour le coup). Des déchets à faible activité et à vie longue (FAVL) y sont enfouit en continue depuis 1999. Celui-ci est co-piloté par Areva et présenté comme une vitrine.

Mais l’arrière-boutique de la vitrine n’aura pas mis longtemps à être révélée. Alors que ce site était garanti pour stocker les déchets pendant 10 000 ans, c’est seulement 15 ans plus tard qu’il fût stoppé. Le site s’est retrouvé devant un fâcheux souci d’incendie à 650m sous terre [4].

Résultats ? De la radioactivité en quantité inconnue est remontée à la surface, 21 employé.es du WIPP ont été testés positifs à une contamination radiologique interne, un manque d’information claires et exactes pendant les longs mois d’attentes d’explications, un examen très compliqué et dangereux pour comprendre ce qu’il s’est passé à 650m sous terre, une impossibilité criante de faire marche arrière si les dégats prennent de l’ampleur... On le sait, la gestion du nucléaire est impossible. A WIPP comme à Fukushima, c’est lorsque la catastrophe arrive qu’on le comprend réellement, trop tard.

Mais CIGEO, c’est une autre affaire. Surnommé le "grand frère" de WIPP (ce qui n’a rien de rassurant), il est prévu pour stocker des déchets encore plus dangereux, de type MA - HA VL, moyenne activité - haute activité et à vie longue. Et ce pendant... 100 000 ans !

Mais les centrales, c’est la technologie idéale, c’est la sécurité optimale, c’est l’infallibilité totale. Puisqu’on te l’dit, puisqu’on te l’dit, puisqu’on te l’dit, puisqu’on te l’dit...


La corruption instutionnalisée

L’objectif de faire accepter par tous les moyens CIGEO est à peine cachée. Depuis 1999, de l’argent inonde les communes et les élu.es pour qu’ils ne s’opposent pas au projet.
Ainsi, il n’y a plus de village autour de Bure qui n’ait pas de nouveaux lampadaires ultra-modernes, des routes, égoûts, abribus flambants neufs, etc. En 2011, le maire de Bure inaugurait une salle des fêtes pour 941 570€ dans une ville de 92 habitant.es [5]. Le financement ? A 80% par le GIP (Groupement d’Intérêts Public, financé directement par l’industrie du nucléaire) et EDF.

Les collectivités locales ont pris l’habitude d’être arrosées par ce fameux GIP. Tous les projets de rénovation et de construction dans les villes et villages de la Meuse reçoivent un appui d’aminima 15% de l’argent sale de l’Andra [6]. Cette corruption instutionnalisée est à hauteur de 30 millions par an pour chaque département de la Meuse et de la Haute-Marne. Difficile à refuser pour des territoires appauvris et désertifiés après la désindustrialisation. Les maires qui s’opposent à l’enfouissement ne reçoivent rien du tout s’ils n’acceptent pas ces 15% et finissent par soit démissionner, soit ne pas être réélus, soit enfin céder à contrecoeur.

Intensification de la lutte et de la répression

L’Andra a longuement misé sur l’acceptation douce des riverain.es du projet : implantation dans une zone très peu peuplée, ommissions de certain aspect de l’enfouissement, subventionnisme à outrance, propagande à tout va, etc. En vérité, cela a marché un temps. S’il y a toujours eu de la contestation, elle n’eut que peu d’échos.

Mais depuis quelques années, il est de plus en plus clair pour les associations anti-CIGEO et les habitant.es que l’Andra et l’État ne veulent pas discuter du fondement de l’enfouissement, et par-delà même du nucléaire, mais uniquement de quelques détails sans importance.

Pendant la première moitié de l’année 2017, les mobilisations avaient comme ligne de mire le 2nd vote (au mois de mai) pour la cession ou non du bois Lejuc à l’Andra.
Cette pèriode, et celle après la cession du bois à 1 voix près, à vu fleurir des marches, pic-niques, attaque de l’écothèque de l’Andra, festival du Bure’lesque, renforcement de l’occupation du bois, etc.

La réponse policière ne se fit pas attendre :

  • Un paysan est condamné pour avoir prêté du matériel aux opposant.es, un tracteur et une bétaillère lui seront confisqué [7].
  • Un opposant est interdit de territoire de la Meuse pendant 5 ans. Interdit qu’il bravera publiquement en vidéo en mimant le final d’une course, traversant ainsi la limite du département. Il a décidé de ne pas respecter l’interdiction depuis [8].
  • La manif d’août durement réprimé à coup de grenades et de camion à eau lacrymale : une trentaine de blessé·es donc quelqu’un.es gravement, ainsi qu’un camarade qui a faillit y perdre son pied [9].
  • Grosse vague de perquisition en septembre. La maison de la résistance ainsi que 4 autres habitations sont investies par la grosse artillerie. Tous les ordis, clé usb, téléphones, disque dur et quelques bouquins sont embarqués, ainsi que 3 personnes [10].

Après la vague de perquisition, nombre de comités de soutien se sont créés. Aujourd’hui, c’est plus d’une 20aine de comité qui s’organise dans toute l’hexagone, et même jusqu’en Allemagne [11].

L’ambiance sur place

Sur Bure, la lutte peut avoir plein d’aspects et d’envie. S’articulant autour de 3 lieux collectifs, qui servent d’accueil, de bases logistique, d’informations, de communications interne et externe, d’autres personnes / groupes s’installent dans la région. Boulangerie, auto-école militante, jardins, squattent de terres de l’andra pour cultiver, brasserie, café, bibliothéque, épiceries solidaires, jeux, discussions, engueulades, projections, transport pour aller chercher des stoppeureuses échoués, embrouilles internes, fabrications de cabanes, ennuies, bricolages, vélos, camion collectif – tracteur collectif, cuisines collectives vegan, ateliers raps, écriture d’articles, divers tracts, dessins, journaleux en passage, marches, actions fouareuses, actions revigorantes... La vie se ponctue au grès des passages, du niveau de tension interne et des personnes présentent et change du tout d’un temps à l’autre.

Depuis quelques années et le camp VMC de 2015, de nouvelles vagues de personnes viennent s’installer. Des lieux sont achetés ou loués, la forêt du bois Lejuc libérée depuis plus d’un an des travaux de l’Andra avec l’occupation permanente. Des habitant.es historiques sont toujours dans la lutte. Il y a des liens qui peuvent s’établir plus ou moins bien avec des structures associatives qui s’opposent à la poubelle nucléaire, avec comme accord qui essaye de se maintenir de respect de la diversité des modes d’action.

Des liens se sont établis avec tout un tas de lutte : luttes contre la loi travail, NDDL, contre les éoliennes industrielles à St Victor, contre les mines de charbon à Hambach, contre la THT à Montabo, lentillières de Dijon, contre une nouvelle portion d’autoroute (GCO) à Strasbourg, contre les gaz de couche en moselle, lutte antifasciste, diverses luttes anti-nucléaire en France ou d’autres pays, lutte en Grèce ou d’ailleurs.

Si la lutte anti-nucléaire et anti-capitaliste est une base importante, les personnes de passage peuvent s’accrocher à celle-ci à travers divers prisme : lutte anti-spéciste, féministe, anti-âgisme, anti-psychiatrique, anti-carcéral, anti-fasciste, contre toute forme d’oppression.

En face les répressions policière, judiciaire et médiatique s’ancrent quotidiennement : passage jusqu’à 30 fois par jours devant la maison de véhicules de gendarmes caméras au poing, harcélement des maisons connus d’opposant.es (fenêtres éclairés à 2h du mat, policiers armés se ballandant dans des jardins à 6 h du matin, provoc’, démonstration de force (parodie d’expulsion)). Tous les habitant.es subissent cet harcélement, qu’ils soient menacés, mis sous amendes pour le moindre détail, ou contrôlés jusqu’à 40 fois par semaine dans les périodes les plus préssiurisées.

Cette présence policière veut rendre compliqué ou impossible les activités publiques des opposant.es Un exemple de 3 événements organisés par des opposant.es au projet :

  • Les flics bloquent pendant 2 heures un cortège de voiture voulant aller à une simple projection dans une salle des fêtes
  • Ils viennent mettre la tension à une petite fête organisée dans la rue à Bure pendant le 14 juillet
  • Un marché paysan à Bure où pas mal de personnes n’ont pas osé venir par peur de se faire contrôler

De la même manière, l’Andra envoie des prospections pour mettre la population à dos des opposant.es. Des salarié.es de l’Andra font du porte à porte pendant l’été dans toute la région pour demander aux habitant.es ce qu’ielles pensent des ‘cagoulés’ et en profite pour faire la propagande du projet. Les flics portent les opposant.es comme bouc émissaire de tout problème.

Un sale projet peut en cacher... plein d’autres !

Voici une petite description de toutes les installations satellites liées aux acteurs du nucléaires.
Parmi ceux-ci, le CEA, commissariat de l’énergie atomique, lance un projet de métallurgie du futur. L’idée est de faire recherches sur les nouveaux métaux et céramiques pour les réacteurs de 4e génération.


En octobre 2018, l’Andra devrait lancer plusieurs « travaux préparatoires », avant même l’acceptation du projet : construction d’un transformateur électrique, réhabilitation de voies ferrées, construction de nouvelles routes et déviations, construction de zones commerciales... L’agence devrait aussi commencer à couper et défricher le bois. Mais avant, il faudra bien expulser les occupant.es du bois, ainsi que tout leur soutien.

Seul les déchets non produits ne sont pas à gérer.
Arrêtons le massacre, arrêtons le nucléaire !



douceuradicale@riseup.net

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