Un consortium minier international (Colombus Gold et Nord Gold) projette l’exploitation, en Guyane d’une méga-mine d’or. De cette mine, prévue en pleine forêt amazonienne, la compagnie Nord Gold espère extraire 6,7 tonnes d’or par an pendant douze ans (entre 2022 et 2034), soit une valeur estimée à plus de 3 milliards d’euros (source : lemonde.fr, 22 août 2017).
Depuis l’annonce de cette exploitation minière, une forte contestation s’est construite en Guyane, menée par les peuples autochtones et les membres des différentes organisations écologistes. Au fil des mois, c’est un véritable front commun d’opposition à la mine qui est en train de se construire, intégrant au fur et à mesure, l’ensemble des organisations progressistes et militantes de Guyane.
Une consultation populaire a été bien sûr menée par la Collectivité Territoriale de Guyane, en partenariat avec des représentants des miniers. C’est dans ce contexte qu’a été prononcée l’intervention de Christophe Pierre, enregistrée et retranscrite.
M Pierre, est le porte parole des Jeunesses Autochtones de Guyane. Lors de la consultation (qui prendra fin le 18 juin prochain), les représentants miniers et de la collectivité territoriale n’ont pas rencontré les autorités coutumières. Suite à cette absence avérée, la JAG décide de se rendre au débat public organisé à Saint-Laurent du Maroni (la deuxième ville de Guyane, 40 000 habitants) et de faire une déclaration officielle pour dénoncer les enjeux de l’exploitation minière et le mépris des populations locales par le capitalisme international. Voici cette déclaration :
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