Appelé tard dans l’après-midi, à Rennes, le rassemblement de soutien aux opposant-e-s du projet CIGEO et occupant-e-s du bois Lejuc a réuni 150 à 200 personnes, une banderole recyclée (merci à elle) et pas d’uniforme place Sainte Anne. La police était quasiment absente du centre ville avec seulement 4 fourgons place de la mairie, (on nous avait habitué à mieux…). Livré-e-s à nous même, nous sentions comme des picotements dans les cordes vocales, des fourmilles dans les jambes. Il ne nous en fallu pas plus pour nous lancer !
C’est dans une ambiance plutôt bon enfant que le cortège s’est déplacé, scandant des « L’ANDRA, dégage ! Résistance et sabotage ! », ou « Le nucléaire crée des emplois, dans les cimetières, et les commissariats ». De quoi ravir le cœur des passant-e-s en égaillant tout un-e chacun-e ! Il ne fallu pas prier longtemps la rangée de CRS qui feignait de nous interdire l’accès à la place de la mairie pour qu’elle se mette en formation « haie d’honneur » à l’orée de la place. De là, nous faisions notre entrée devant une foule impatiente de découvrir les artistes « punk rock » de l’Opéra Night Fever1. Non, vraiment, à rennes, on vend du rêve, et c’est beau !
Après une courte prise de parole expliquant notre présence (l’imminence de la fin du monde, ndlr), une explication de l’autre présence : « les CRS à l’opéra, ça se cultive » puis une petite pose photo avec la banderole tournant le dos aux ténors en uniforme, nous repartions d’où nous étions venu-e-s. De retour à notre point de dépars, une petite assemblée clôtura cette ballade introductive à nos futurs scènes rennaises de la lutte pour Bure.
Nous proposons donc de les discuter et de les organiser au bar le panama (Metro Jaques Cartier ou Clemenceau, rue bigot de Préameneu) à 18h lundi prochain (le 26 février).
Ce rendez vous sera l’occasion de parler de l’actualité à Bure et de préparer un éventuel départ pour la maison de la résistance, le week end des 3 et 4 Mars prochain pour l’inter-comité.
Ce jeudi soir, pour Bure, il y a eu plus de 70 rassemblements dans tout l’hexagone, et jusqu’en Belgique et en Autriche ! Nous étions bien tou-te-s ziradié-e-s ! Pas de doute, Macron impose un genre nouveau : à la fin, on gagne
Alors, Bure Night Fever, c’est pour quand ?!}
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