Récit d’une première journée de mobilisation contre la loi Vidal et la réforme du lycée.

BLOCAGE DE RENNES 2

Le rendez-vous était donné, les étudiant.e.s ayant revoté à l’unanimité pour le blocage de leur faculté lors de l’AG du 31 janvier, il était convenu de se retrouvez à 5h30 devant le Hall B. Malgré le froid et un peu après une pluie battante, près d’une centaine de personnes se sont retrouvées pour vider les bâtiments de leurs chaises et de leurs tables pour bloquer l’accés à l’ensemble des entrées menant dans les locaux de la faculté.
Ainsi avons-nous pu observer une gigantesque pile de chaises, de tables, de grillages entraver les entrées du hall B, Hall L, présidence, ect., des garages à vélos fermant l’accés de l’entré du Batiment B Avenue Gaston Berge, ainsi que de l’accés aux parkings des professeurs, des poubelles entravant la route menant à l’Erève, ect.
En plus des personnes présentes pour distribuer des tracts concernant la loi Vidal, discutant des modalités de la réformes et de la nécessité de notre geste, les étudiant.e.s de Rennes 2 ont ainsi pu observer le talent de redécoration du Hall B et de l’entré du Hall L ornés de magnifiques banderoles et décorations.
Après une matinée à discuter, servir du café et se réjouir de la fermeture de notre faculté, nous nous sommes réunis vers 11h dans l’objectif de s’organiser pour poursuivre la journée de mobilisation. Les étudiant.e.s mobilisé.e.s de Rennes 2 ont ainsi à l’unanimité, voté pour débrayer les lycées de VHB, Coëtlogon ainsi que Jean Macé avant de se rendre au rectorat rejoindre les syndicats de professeurs aux alentours de 14h.

RECTORAT

Arrivé en force face à plus de 17 camions de CRS mobilisés pour la journée ainsi qu’un hélicoptère constamment en survol, le cortège composé de plus de 200 étudiant.e.s et lycéen.ne.s mobilisés a constaté l’impossibilité de rentrer dans le rectorat. Soutenant la délégation de professeurs syndicalistes envoyé plus tôt, le cortège a alors appuyé la nécessité d’envoyer notre propre délégation composé d’un.e étudiant.e et d’un.e lycéen.ne.

L’ambiance est gaie, les personnes mobilisé.e.s déterminé.e.s et l’arrivée des syndicalistes de la section SUD PTT occupant plus tôt dans la journée le bureau de post d’Henri Fréville anime le rassemblement à l’aide de leurs enceintes.
Le rassemblement s’est ensuite dispersé en fin d’après-midi.