Jeudi matin, deux jours après les faits, notre camarade antifasciste a été perquisitionné à son domicile puis, à la suite de près de deux jours de garde à vue, iel a été incarcéré.e à la maison d’arrêt D’Angers. Trois jours après, iel a été libéré.e suite à son refus d’accepter la comparution immédiate et à sa demande de délai en vue de préparer sa défense.
Nous rappelons que l’antifascisme est l’affaire de toustes et que les violences physiques, racistes et lgbtiphobes sont les vertèbres des mouvements d’ultradroite et néonazis. Nousne comptons plus les exemples d’agressions physiques, de provocations racistes et homophobes de la part des militants fascistes à Angers et ailleurs. Les raisons qui poussent les militant.e.s à s’engager dans des luttes antifascistes sont multiples, relèvent à la fois d’expériences intimes et collectives.
Nous dénonçons ici le deux poids deux mesures de la justice quand il s’agit d’incarcérer des militant.e.s pour des dégradations supposées, alors que les nervis qui s’attaquent à l’intégrité physique des minorités sont rarement inquiétés.
Nous vous proposons donc de nous rassembler le 5 juillet à 12h devant le tribunal d’Angers pour soutenir notre ami.e militant.e antifasciste.
TEMOIGNAGE INTERSEXE
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