C’est notamment pourquoi nous contestons fermement la tenue de ces assises, leur caractère sélectif, leurs postures oppressives, leurs débats déconnectés de la réalité, la dépolitisation des débats proposés, les formulations douteuses, les invité.es, leur entre soi de bourgeois blancs.
L’objectif de ces assises citoyennes est de « confronter les positions et de faire émerger des solutions ». Comment ce dialogue peut-il même être envisageable quand des masses sont réunies dans des auditoriums pour écouter quelques experts parler entre eux (sans avoir la possibilité d’y répondre) ?
Nous avons aussi des choses à dire. À nous de devenir des sujets parlants.
Nous sommes « expert.e.s » de nos vies et nous ne nous retrouvons pas dans ces programmes qui disent parler de nous. Nous sommes capables de porter une analyse sur nous, nos vécus, et la manière dont s’organise la société.
Nous en tant que femmes et/ou non blanches et/ou trans* et/ou précaires et/ou musulmanes et/ou non heterosexuelles et/ou descendantes de l’immigration postcoloniales, nous refusons que des personnes privilégiées se portent expertes de nos vies.
Nous vous proposons donc de partager notre relecture du programme dans le document ci-dessous. N’oubliez pas, il est encore temps de faire demi-tour…
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