Elle donne raison à tous.tes celles et ceux qui se sont battues avec acharnement contre la passage en force du chantier par le lobby autouroutier, élu.es et entreprises véreuses. De LVEL aux sans-bitumes, des zadistes aux paysan.nes, des écureil.les aux juristes, hommage à celles et ceux qui ont fait bloc pied à pied contre l’avancée du tracé, sur les arbres et au coeur des chantiers, dans les champs, les tribunaux et les rues du pays !
Cette décision, historique à ce niveau d’avancée des travaux, tombe en même temps que l’annonce de la condamnation de la mort de Rémi Fraisse par la CEDH. Toutes deux disent à quel point l’Etat français doit enfin cesser de promouvoir des projets climaticides quitte à mutiler et tuer celles et ceux qui ont le courage de s’y opposer.
Les terres agricoles sur le tracé doivent maintenant être restituées aux paysan.nes.
Les écosystèmes restaurés et les arbres replantés.
Les territoires défigurés doivent être remis en état
Les militant·es poursuivis ou condamné.es (70 procès, 130 personnes poursuivies, une quarantaine interdit.es de territoire, des centaines de garde à vue, Louna incarcérée pendant 4 mois) doivent être amnistié.es.
Plutôt que de s’acharner à faire appel d’une décision sans équivoque sur le fond, le gouvernement doit maintenant mettre en oeuvre un moratoire sur les autres projets routiers anachroniques et tout aussi destructeurs qu’il appuie !
Que ce revers cinglant pour les bétonneurs et bitumeurs de tout poil nous donne le plus grand courage pour continuer à lutter partout pour la défense des terres et de l’eau.
Communiqué des soulèvements de la terre.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info