Comment ça marche ?

Pour recevoir les infos

Deux possibilités :
1° Via Telegram : rejoindre le canal "Expansive-alerte"

2° Via Signal : envoyer "alerte" au 07 44 16 16 85
(et "désinscription" pour se désabonner).

Pour faire passer une info

Pour éviter les intox et les ratés, on demande à ce que les annonces soient portées par des sources de confiance. Il peut s’agir d’infos publiées en parallèle sur des canaux existants (réseau sociaux, etc.) depuis des sources identifiées comme fiables, ou signalées par des réseaux d’interconnaissance jusqu’à l’équipe d’expansive.
Pour l’instant nous ne pouvons pas garantir d’être réactif à tout moment, il est donc préférable de nous faire savoir un peu à l’avance, si possible, que l’outil sera sollicité (dans le cas d’une action prévue à l’avance mais annoncée au dernier moment, par exemple).

Informatique et sécurité

Télégram et Signal sont des applications de messagerie instantanées. Elles sont disponibles sur smartphone et sur PC, mais elles nécessitent un numéro de téléphone pour créer un compte. Le choix de ces applications est lié à la nécessité de réactivité (donc l’usage des mails est exclu) et à leur usage relativement commun. Elles présentent chacune des défauts en matière de privacy et de sécurité. Sur l’usage de la téléphonie mobile et l’activisme, voir cet article.
Contrairement à Telegram et ses "canaux", Signal n’est pas prévu pour diffuser en sens unique une information vers un grand nombre de comptes. Cela est possible avec un peu de bidouille en utilisant l’interface pour signal en ligne de commande signal-cli. Le numéro des personnes inscrites n’apparaît pas pour les autres personnes, et seule expansive peut poster via ce canal (contrairement à la fonction "groupe" proposée par Signal).

Le contenu des informations diffusées par expansive-alerte n’ont pas vocation à rester secrètes à partir du moment où elles sont envoyées (au contraire même, l’idée étant ensuite de les faire circuler le plus possible). Tout le monde, y compris les services de renseignements, peut d’ailleurs s’inscrire pour recevoir les alertes.
Les données les plus sensibles sont donc :
1° les informations avant leur diffusion
2° la liste des numéros de téléphone abonnés.
La réponse au premier point est multiple et bien connue : privilégier les communications directes hors de présence de micro, utiliser des outils sécurisés pour les communications à distance, éviter de laisser traîner des traces. Le b-a-ba du militantisme sous surveillance, quoi.
Pour le second point, côté expansive, les données seront stockées sur du matériel chiffré et consultées uniquement depuis une clé tails. Les serveurs de Telegram et Signal seront en mesure de retracer les listes des abonnés, mais leur localisation sous des juridictions étrangères rend peu probable qu’un service de police tente de lancer une requête pour récupérer cette information.
Ceci étant dit, le risque zéro n’existe pas, des précautions peuvent également être prise côté utilisateur·ices (utiliser un numéro anonyme notamment).