- Qui organise ça ?
C’est un collectif composé de personnes militantes, ayant subies ou été témoins de violences policières, ayant ou non des formations et pratiques autour du soin et de la santé mentale.
Ce collectif s’est constitué autour de l’envie commune de proposer du soutien face aux stratégies gouvernementales de maintien de l’ordre et de système répressif mis en place pour nous blesser, restreindre nos libertés, nous faire peur et nous dissuader d’aller en manif/de militer.
Nous souhaitons créer de la solidarité et de l’entraide face aux séquelles engendrées par cette répression. Selon nous, bénéficier d’un support psy n’est pas seulement un outil indispensable à notre bien être, il l’est aussi à la lutte.
Si certaines personnes du collectif ont une pratique ou des expériences professionnelles en tant que psychologues, nous tendons dans notre activité vers l’auto-gestion et l’horizontalité. Même si des psychologues participent, iels sont avant tout là en tant que militant‧es. Le but n’est pas d’instaurer une relation soignant‧e/soigné‧e mais d’initier un espace d’entraide mutuelle et de partage de connaissance et de vécu.
Le SPARR est un collectif rejoignable. On se tien dispo par mail s’il y a envie de nous contacter que ce soit dans l’idée de faire partie du collectif ou pour toute autre sollicitation/question.
- C’est quoi le temps qu’on propose là ?
Pour se soutenir collectivement et s’accompagner face à la répression, nous avons choisi de proposer un groupe de parole.
Ce groupe se veut en mesure d’accueillir chacun‧e sans hiérarchiser les vécus et les traumas mais dans une optique de soutien et de solidarité. Ce groupe n’a pas été pensée comme un espace de débat politique, d’organisation ou de règlements de conflits, mais bien comme un espace d’écoute thérapeutique.
Au besoin, nous pouvons aussi mettre en lien avec des psychologues allié‧e‧s pour un soutien individuel.
Nous avons choisi le format du groupe de parole parce qu’il permet :
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- d’aborder la prévention et l’information autour du trauma
- de partager nos outils pour faire face au trauma et à ses conséquences
- de libérer la parole et de partager son vécu pour se sentir moins seul
Nous abordons le thème de la répression par les violences policières en mouvements sociaux car c’est de là que vient notre collectif. C’est l’axe principe sur lequel nous sommes outillé‧e‧s et avons des ressources à proposer. Les groupes de parole restent cependant et bien sûr ouverts à traiter des violences policières quotidiennes, violences judiciaires, violences fascistes vécues par les personnes participantes.
Cet espace se veut convivial, respectueux de la confidentialité et de l’anonymat.
3 personnes du SPARR seront présentes. 2 d’entre elles seront dans le groupe de parole afin d’assurer son bon déroulé (facilitation de la parole, sécurité émotionnelle de chacun‧e et garanti du cadre). La 3e se tiendra disponible dans une pièce à côté pour proposer une écoute individuelle en cas de nécessité de s’extraire du groupe ou pour remplacer l’un‧e des animateur‧ices si besoin.
- Où et quand ?
Le prochain groupe de parole aura lieu le mercredi 21 mai à 18h au Bocal (2 allée de Finlande à Rennes). Le lieu qui nous accueille est un local autogéré queer féministe. Il est accessible PMR, proche de places de parking gratuites, de l’arrêt de métro Blosne et de l’arrêt de bus Pologne.
- Sur quelle durée ?
On vous propose un temps d’environ 2h, avec la possibilité de dépasser d’une trentaine de minutes si besoin.
- Comment ?
Les groupes de parole sont gratuits. Le collectif du SPARR s’organise parallèlement à ces temps pour autofinancer leurs frais de fonctionnement (soutien du loyer du Bocal, thé, café, grignottage).
Afin de favoriser la confidentialité, on demande à ce qu’il n’y ai pas de téléphones présents dans l’espace (un lieu de stockage sécurisé sera prévu sur place). C’est possible de rester anonyme, de donner un pseudo, de relater un événement en restant flou sur les dates, lieux, anonymiser les personnes impliquées, ...
Cet espace se veut sécurisant pour tous‧tes. Nous appelons à être vigilent‧e‧s à nos propos et comportements pour ne pas en faire l’endroit de re‧production d’oppressions systémiques (racisme, sexisme, homophobie, ...).
Les potentielles consommations de drogue ne se font pas dans l’espace dédié à la discussion du groupe. C’est possible d’aller consommer dans les espaces à côté (balcon, cuisine, extérieur). On demande à ne pas prendre l’initiative de proposer de l’alcool/cannabis/produits à d’autres.
Dans le but de donner la place de s’exprimer librement et de respecter la parole et le vécu de chacun‧e, nous demandons de :
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- Ne pas interrompre ou couper la parole
- Prendre et laisser le temps de réfléchir, de trouver les mots justes
- Respecter les silences
- Demander l’autorisation avant de répondre ou de donner des conseils ou avis non sollicités
Dans la perspective de conserver un espace d’écoute thérapeutique et bienveillant (ce dans le cadre énoncé précédemment) :
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- Ce n’est pas un espace de débat politique ou d’organisation stratégique
- Ce n’est pas non plus un espace de règlement ou d’exposition des conflits (politiques ou interpersonnels)
- On respecte les divergences d’opinions
- Chacun‧e est libre d’entrer et sortir de l’espace à tout moment
On se retrouve le mercredi 21 à 18h au Bocal pour se rencontrer autour du groupe de parole, si tu as envie n’hésite pas à ramener ton plaid, une brochure que tu veux absolument partager, un truc qui te fera plaisir à manger, ...
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