Et si le 8 mars était une journée où nous nous rassemblions pour attaquer ce système violent envers les femmes ?
Et si nous utilisions l’espace public pour dénoncer haut et fort les problèmes qui nous atteignent jusque dans notre travail, nos facs et nos chambres ?
Et si nous nous emparions de ces problèmes, ignorés par les ‘’hommes’’ politiques ?
Et si exprimer notre solidarité nous permettait de comprendre la force de notre nombre ?
Et si nous profitions de ce jour-là pour rendre visibles les personnes en dehors des normes associées au genre (personnes non-binaires, queer, fluides, …) et au sexe (personnes intersexes) ?
Et si, en faisant une grève générale, nous pouvions faire de ce jour un événement historique pour les droits des femmes ?
Cette année l’appel du 8 mars pour les droits des femmes se double d’un appel international de mobilisation !
En France, des préavis de grève ont été déposés, afin que cette journée ne soit pas un simple rendez-vous dans nos calendriers, mais un événement porteur d’une dynamique qui se prolongerait au delà de ce jour. Nous avons conscience de la dimension institutionnelle de cette journée, mais c’est à nous d’imposer une certaine radicalité féministe. Le 1er mai 2016 avait déjà prouvé aux Rennais-es que nous pouvions investir autrement les jours de lutte traditionnels afin de construire de véritables rapports de force.
Notre rage est immense. Nous saisissons l’occasion de cette journée pour l’exprimer. D’abord par la grève, nécessaire pour prendre part à ce mouvement et participer aux différentes initiatives, mais aussi par la rue, en montrant notre détermination et notre nombre.
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