Ces actes ne pouvant rester sans réponse, l’AG Antifasciste de Rennes appelle à se réunir le Mardi 18 mars pour penser et organiser la riposte.

Rappelons que Yovan Delourme exerce depuis longtemps un nettoyage social sur la dalle du Colombier. Lui et son équipe harcèlent, agressent et virent toute personne qui selon lui menacerait sa boîte de nuit et les riverains, dont il serait le protecteur, notamment en prétendant mener une guerre contre les dealer.eus.e.s et voleur.euse.s. En réalité, il cherche à faire de l’espace public, entourant le 1988, un endroit fréquenté uniquement par sa clientèle, propre et asceptisé ; sans zonnard.e.s, pauvres, exilé.e.s, fêtard.e.s ou habitant.e.s des HLM proches du club.

Bien loin d’être un simple responsable de securité ou directeur-adjoint, Yovan Delourme est avant tout un fasciste, proche de Reconquête dont il a été candidat-suppléant, et se sert de son activité pour déployer des discours réactionnaires, racistes et ethnicistes sous couvert de pacification et de vivre ensemble. Enfin rappellons que la Mairie de Rennes a prévu d’exproprier le 1988 Live Club dans le cadre d’un de ses nombreux projets de gentrification (Eurorennes), et qu’avec ce rôle médiatique il prépare la suite de sa carrière.

Renndez-vous mardi 18 mars à Rennes (hall L) !