information par et pour les luttes, Rennes et sa région

La répression du mouvement contre la Loi Travail continue ! Solidarité !

Rennes
Répression - Justice - Prison

La répression du mouvement contre la Loi Travail continue ! Solidarité !

Plusieurs personnes ont été inculpées cet été et à la rentrée suite aux manifestations contre la Loi Travail à Rennes, soutenons-les.

Deux personnes ont été poursuivies pour menaces de mort sur magistrat – en l’espèce des tags contre Nicolas Léger, vice-président du tribunal de Rennes - dégradations aggravées et refus de signalétique.
40 000€ de dommages et intérêts leur ont été demandés par diverses banques, agences immobilières & agences d’intérim’ rennaises.
Elles ont, finalement, été condamnées le 16 septembre à 6 mois de prison avec sursis et à 900€ de dommages & intérêts.

Deux autres personnes sont poursuivies cet automne pour des dégradations – des tags – lors de cette même manifestation du 23 juin ;
et encore deux autres pour tags et dégradations lors d’une action de soutien aux ’’19 du métro’’ pendant la manifestation du 31 mai.

Les dispositifs de surveillance et les moyens mis en œuvre pour les interpellations laissent penser que cette campagne d’arrestations a été montée à partir de ’’profilage’’ de personnes participant au mouvement social, ce qui signifie que des personnes ont été choisies sur la base d’un fichage politique préalable réalisé par la police ou la DGSI. La police tente ensuite par ses propres moyens de faire porter le chapeau d’actions collectives lors de manifestations rassemblant des centaines voire des milliers de personnes. Pour ce faire, des photos mises bout à bout viennent constituer un dossier qui permettrait soi-disant de reconnaître une personne parmi une foule d’autres personnes masquées. Ces procès participent d’autant plus de l’isolement des mis·e·s en cause en justifiant des mesures administratives permises par l’état d’urgence.

En effet, parallèlement aux interpellations, de nouvelles interdictions de manifestation ont été distribuées, une partie lors des gardes à vue, d’autres en cherchant les concerné·e·s à leurs domiciles, sur leurs lieux de travail, au volant de leur voiture ou en terrasse de café. Ces interdictions de séjour couvrent le périmètre du centre ville les jours de manifestations, déclarées ou non, concernant la loi El Khomri, les violences policières et l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Elles sont valables jusqu’à la fin de l’actuelle période de l’état d’urgence, c’est-à-dire le 21 janvier 2017.

Pour leur venir en aide, dès à présent, nous vous invitons à contribuer à la hauteur de vos moyens et de vos envies, le but étant de payer :

  • Les frais d’avocat : 7000 euros
  • Divers dommages et intérêts et frais de justice.

Merci pour elles & eux !

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