Au CRIDEV le jeudi 18 novembre de 18h30 à 21h00
Pour Malcom Ferdinand, les dégradations environnementales sont indissociables des rapports de domination raciale. Elles découlent de notre mode d’habiter la Terre, d’un sentiment de légitimité à se l’approprier. Au regard du passé, il nous revient de le réinventer.
« Je suis loin d’être le premier à mettre en évidence le lien entre les inégalités sociales et les dégradations environnementales : c’est l’objet de l’écologie sociale, de l’écologie politique, de l’écoféminisme… Mais l’angle que je propose, lier ces questions au legs raciste, reste peu travaillé (sauf par les mouvements de justice environnementale). Destruction de la nature et oppression sociale ont toujours été liées. Pourtant, dans l’appel à l’urgence climatique, on continue de voir des slogans dépourvus de pensée sociale. Cela permet à d’autres de s’approprier l’injonction environnementale et d’y donner une réponse technocratique : résoudre la pollution et le manque de ressources par la géo-ingénierie ou le marché carbone… »
Extrait de l’interview « Pour une écologie décoloniale » – Revue Projet
Dans le cadre du Festisol 2021, on vous propose une lecture collective de l’ouvrage de Malcolm Ferdinand au CRIDEV pour découvrir sa pensée, son travail et en discuter ensemble.
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