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Legionellose à la prison des femmes de Rennes : la maladie entre les murs

Rennes
Répression - Justice - Prison

La légionellose est toujours dans les conduits, aucune solution apportée et la maladie comme seule conséquence.

En novembre 2022, se déclarait pour la première fois des problèmes d’eau à la MAF, au QPR et au QSL hommes. Une source journalistique, a pu savoir que la legionellose se développait dans les conduits. Cette bactérie attaque les poumons et peut causer des insuffisances respiratoires. L’eau avait été coupée à la consommation et pour l’hygiène, la bactérie se propageant dans l’eau mais aussi dans les gouttes, dans l’eau des tours aéro-réfrigérantes des circuits de climatisation, dans les circuit d’eau chaude sanitaire, les douches, les lieux de brumisation de l’eau etc. Le problème avait soit disant été traité au bout d’un mois et demi. Le 13 juillet, nous étions avertis que le problème survenait de nouveau. Depuis ce jour, il dure. Au QSL, la consommation d’eau est interdite mais les détenus peuvent encore se doucher. A la prison des femmes, elles sont changées de quartier pour les douches et on leur fournit, comme au QSL, des bouteilles d’eau. Rappelons que ce problème survient alors qu’il y a de grosses chaleurs.
Dans le Ouest-France, l’administration pénitentiaire annonçait des rénovations et réparations, mais en attendant, l’eau croupit toujours. Les détenu.e.s ne sont même pas informé.e.s de la réalité et des risques encourus.
Nous savons à ce jour, qu’une détenue, mais elles sont sans doute bien plus nombreuses, a été touchée par la legionellose. Elle a été en insuffisance respiratoire et après 10 jours d’hospitalisation, où elle a eu des soin de dégagement des bronches, elle est retournée au CPF. Elle est aujourd’hui sous antibiotique et on ne lui dit toujours pas d’où lui est venue cette infection. Ces problèmes de santé sont évidemment causé par la bactérie qui est présente dans l’eau de la prison. Aujourd’hui cette personne a été touchée, mais elle n’est surement pas la seule et ne le restera pas, si des réponses ne sont pas données. Nous craignons les conséquences qui suivent la consommation, l’inhalation, quand bien même elles ne se déclareraient pas immédiatement.
Que ce soit par l’effet des organisations comme l’oip, des contrôleurs, de l’agence régionale de santé, la pénitentiaire n’affronte jamais ses responsabilités et continuede causer du tort à la santé de ceux et celles qu’elle enferme. L’heure n’est plus d’informer mais de prendre des décisions fermes et appropriées. La santé de ces hommes et de ces femmes est en danger constant. et présent a l’heure de l’écrit de cette articles les poumons brules et ce n’est pas une métaphore.

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