Lors de la dernière campagne des municipales, des candidat·e·s ont intégré dans leur programme, au chapitre sécurité, l’utilisation de drones. Mounir Mahjoubi (LREM), ex-secrétaire d’État au numérique, proposait d’en déployer 240 au-dessus des toits de Paris ; à Nantes, Valérie Oppelt (LREM) prévoyait d’en acquérir également. L’emploi de cette technologie pour « surveiller » n’est pas inédite : la police municipale de Istres (mairie DVG) en possèdent déjà depuis 2018.
Mais aujourd’hui, en période de confinement, ces discrètes caméras volantes pullulent de plus en plus dans le ciel (Lille, Nantes, Haute-Garonne, Montpellier, Marseille, Limoges…) Elles s’imposent comme des acolytes indispensables aux autorités compétentes. Même si manipuler ces engins reste une activité encadrée sur le plan juridique, faut-il y voir le signe d’une généralisation à grande échelle dans les mois à venir ?
A Rennes, nous avons plutôt l’habitude d’entendre les sorties bruyantes de l’hélicoptère EC-135. Malgré son « œil bionique » capable de lire une plaque d’immatriculation à une distance de 800 mètres, ici aussi, les temps changent.
C’est pourquoi l’excellent site alter1fo retrace l’implantation du drone à Rennes dans une chronologie de 2017 à nos jours
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