Ce jeudi 17 mars, journée de grève interprofessionnelle pour l’augmentation des salaires et des pensions, les lycéen·nes de Bréquigny ont bloqué leur lycée avant de partir en manifestation pour rejoindre le cortège syndical place Charles de Gaulle.
Iels répondaient à l’appel des organisations syndicales et lycéennes.
Mobilisé.es également contre la plateforme Parcoursup, dénonçant la précarité étudiante et les violences policières répétées à leur encontre, les lycéen·nes ont encore dû faire face à une répression injustifiée et brutale.
À partir de 8h20, la Compagnie Départementale d’Intervention a fait un usage massif des grenades lacrymogènes.
Alors que plusieurs centaines d’élèves étaient rassemblé·es devant les grilles du lycée, iels ont dû faire face à de nombreux tirs de bombes lacrymogènes.
Rapidement, les abords du lycée se sont retrouvés sous d’épais nuages de gaz ; plusieurs élèves ont alors été pris·es de nausées et de vomissements. Ces gaz ont été ressentis jusqu’à l’intérieur des bâtiments, dans les couloirs et salles de classe.
Enfin, plusieurs jeunes ont reçu des corps de grenade lacrymogènes et sont rentré.es chez eux ou elles avec des hématomes.
SUD Éducation 35 condamne encore une fois cette gestion répressive et brutale des mobilisations lycéen·nes. Loin du dialogue social, recteur et préfet font le choix d’un recours systématique et totalement irraisonné à la force. Nous considérons que les méthodes policières employées sont injustifiées face à des mineur.es et ne peuvent conduire qu’à un pourrissement de la situation.
SUD Éducation 35 soutient la mobilisation lycéenne et exige l’arrêt des violences à l’encontre des élèves mobilisé·es.
Notre syndicat exige qu’aucune répression, policière ou administrative, ne s’exerce sur les élèves qui défendent à raison leurs droits et leurs revendications.
Rennes, 17 mars 2022
SUD Éducation 35 Solidaires
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