L’attaque de la police nationale est une nécessité, alors même que le keuf assassin de Nahel n’a subi aucune conséquence à son meurtre. On s’attendait au moins à une peine de prison, un dédommagement, une mise à pied définitive ? Rien.

Revenons sur les évènements : Juin 2023, la vidéo d’un policier tirant à bout portant sur un jeune homme au volant d’une voiture fait le tour des réseaux sociaux. Ce jeune homme s’appelait Nahel, un mineur visiblement trop arabe pour mériter de vivre.
L’assassinat en lui même est horrifiant, et son traitement médiatique a suivi cette lignée. Le jour même, bien au dessus des messages de solidarité, ressortent les énièmes discours vomitifs sur les médias Bolloré, suivis très vite par le reste de l’espace médiatique : légitimation du meurtre, accusation de tout type pour incriminer Nahel, protection du keuf : tout à été fait pour piétiner la mémoire de Nahel, et la dignité de sa famille.

Les révoltes qui s’en sont suivi, mouvement politique pour protester contre les assassinats policiers en quartier populaires, ont elles aussi été insultées, méprisées, réprimées : ça parle d’ensauvagement de la France, ça crache sur les quartiers pop, bref, l’ambiance raciste est ultra décomplexée à la télé et dans les journaux. Niveau répression, ça condamne en comparution immédiate, sans possibilité de défense, des gens à des peines incroyablement fortes : visiblement la justice à deux vitesses, ça marche encore en France.

Une cagnotte est lancée pour soutenir la mère de Nahel : en conséquence, elle se fait insulter par les médias et sur les réseaux sociaux. On l’accuse d’être responsable de la délinquance de son fils, et par conséquence logique, de sa mort. L’Etat en profite pour proposer de faire sauter les allocs aux parents de délinquants.

Et le keuf pendant ce temps là ? Rien.

Une personne qui a diffusé l’adresse du meurtrier raciste à été condamné à 10 mois de prisons, le keuf, lui, toujours rien. 15 000€ de caution pour aménager sa détention provisoire, généreusement payés par la cagnotte de 1.5 millions d’euros versée par Jean Messiha et tous ses copains racistes.

L’assassinat de Nahel, son traitement médiatique, la répression des révoltes qui ont suivi : tous ces événements ont fait passer un cap dans la decomplexion extrême du racisme en France.

Parce que ouais, cet assassinat s’inscrit dans le racisme systémique français. Ce n’est ni le premier, ni le dernier. Et il est justifié comme les autres, comme un assassinat de barbare, d’envahisseur, de délinquant, bref, de gars qui mériterait la mort.

Mais, cette fois ci c’est allé bien plus loin. Et ça a eu des conséquence irreversibles sur la suite du racisme en France.
Ça nous a entraîné dans une des années les plus vener niveau racisme que la France ait connu : interdiction de l’abaya ; réflexion sur la déchéance de nationalité, la perte des aides sociales pour les parents de délinquants ; répression meurtrière des kanak, des maorais.es ; soutien à Israël dans le massacre des palestinien.nes, comparés à des animaux, des sauvages ; accusation des musulman.es français.es d’être la plus grande force antisémite en France, de porter un "antisémitisme couscous" ; montée en flèche du RN et de leurs candidats nazis, racistes, antisémites, preneurs d’otages ; Bolloré TV qui bande sur les Le Pen, Bardella, Zemmour et autre souchiens racistes ; interdiction du soutien à Palestine pour "apologie du terrorisme" et "antisemitisme" ; opération "place nette" partout en France, qui ont justifié des quantités de contrôle au faciès jamais vu ; le tout dans un monde qui énonce maintenant dans le plus grand des calmes que Islam et République sont incompatibles, que Islam et terrorisme sont reliés, qui empêche tous les "musulmans d’apparence" de vivre dans les lycées, les collèges, les boîtes d’intérim, ...

Et après y en a qui disent que le racisme en France existe pas. Aux anti-racialistes, on vous emmerde.

Que crève le racisme systémique, les actes racistes qui en découlent, le colonialisme dont il est issue. Que tombe la police, la taule, l’armée coloniale. Au keufs de Rennes, qui ont assassiné près de 10 personnes en 10 ans, justice sera faite. Pas de justice, pas de paix.