C’est le plus célèbre torchon de Bretagne qui nous l’apprend : Macron viendra inaugurer la nouvelle LGV entre Paris et Rennes le 1er juillet.
Décidement, Macron ne manque pas de montrer sa proximité avec des initiatives qui sont chères à ses valeurs dont la LGV est un exemple parfait :
Lancer des grands projets onéreux et dévastateurs pour l’environnement sans consultation ni débat public, favoriser le développement de la start-up Rennes en permettant un tourisme accru depuis la région parisienne, accentuer la gentrification dans cette ville par sa proximité avec la capitale.
Voilà ce que vient cautionner à Rennes le président Macron : poursuivre l’oeuvre des gouvernants capitalistes qui continuent de construire les villes à leurs images, friquées et sécuritaires.
On ne peut s’empêcher de mettre en relation l’ouverture de cette ligne avec la rénovation de la place Sainte-Anne et la gentrification qui l’accompagne pour faire de cette zone un "quartier du tourisme d’affaire".
Parole d’élu lors d’un conseil municipal à Rennes : " La rénovation du Palais des Congrés doit s’accompagner d’autres rénovations, on ne saurait imaginer une bague sans l’écrin qui l’entoure. " Nous voilà prévenus.
Après avoir fait condamner 5 manifestants à de la prison ferme, Macron s’imagine certainement parader en terrain conquis. Néanmoins, ce dernier semble bien avoir conscience de la colère qui bat son plein de la provocation révoltante qu’est sa venue à Rennes puisque, comme nous l’apprend Ouest-France, " l’inauguration se fera sous très haute surveillance ".
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