Au premier tour, sans grande surprise, le candidat de la bourgeoisie et celui des fascistes sont arrivés en tête. Le soir même, puis le week-end suivant, nous étions un millier à défiler dans les rues de Rennes, à manifester contre le "choix" qu’on veut nous imposer. Si l’on s’en tient à la voie des urnes, quel que soit le vainqueur de cette élection, on nous promet 5 ans de mesures répressives et autoritaire (sans compter le racisme décomplexé exprimé par Marine Le Pen). Au lieu de laisser la morosité s’installer, nous avons pris la rue par centaines, faisant résonner l’écho d’une autre voie que celle des élections : le mouvement social.
A l’aube du second tour, les injonctions au "barrage" fusent. Comme si Macron était un barrage à l’extrême droite alors que celle-ci n’a fait que prendre en puissance sous son mandat. Comme si Le Pen était un barrage à Macron alors qu’elle propose les mêmes politiques antisociales, la même
soumission généralisée au monde du travail dès le plus jeunes âge, qu’elle est la candidate des flics et de l’écrasement des mouvements sociaux, qu’elle promet en plus de faire la traque aux minorités. Ne faisons pas attendre notre réponse, organisons la riposte ! C’est le mouvement social qui s’est dressé contre 5 ans de Macron, et que ce soit l’un ou l’autre qui l’emporte, c’est le mouvement social qui s’opposera à leur politique ! C’est dans la rue que nous portons nos luttes anti-patriarcales, anti-validistes, écologistes, anti-racistes et contre l’islamophobie qui s’accrut.
Dès maintenant, bloquons tout, occupons partout, organisons nous en assemblées générales et en comité de mobilisation !
Prenons la rue, laissons déborder notre rage et notre détermination !
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