
La peur de l’interdiction et de la répression s’étant un peu dissipée à Rennes, cette marche pour la Palestine était à la fois très mixte socialement mais aussi familiale, avec beaucoup d’énergie. Nombres de famille sont venus tous ensemble, notamment avec les enfants.

De la même façon, l’amalgame qui associait le fait de brandir le drapeau palestinien comme un acte antisémite n’a pas tenu très longtemps, fort heureusement.
Ainsi, ce samedi, le drapeau noir, blanc, vert et rouge était plus que présent.

Beaucoup ne comprennent pas cette différence faites entre la prise de position de la France pour soutenir unilatéralement l’Ukraine envahit sur son territoire par la Russie, et les non-condamnations de cette même France devant les violences coloniales de l’État d’Israël ou les bombardements et l’envahissement de Gaza.
La définition même de "2 poids 2 mesures".

A nouveau, une grande banderole a été déployé sur le passerelle Zola. Celle-ci à été tristement mis-à-jour après plusieurs semaines de massacres supplémentaires. C’est aujourd’hui plus de 11 000 palestinien·nes qui ont été tuées en 5 semaines par l’armée israélienne, dont plus de 4 500 enfants.

La marche s’est fini dans la joie et la danse du dabke sur un son de Mohammed Assaf - "Dammi Falastin" ("Mon sang est palestinien").
La rage et la colère face à l’injustice que subissent les palestinien·nes n’empêcheront pas les élans de solidarités, la joie et la force de se sentir ensemble. Car ce samedi, certain·es manifestaient pour la 1re fois à Rennes après 5 semaines de douleurs qui se rajoutent aux 75 ans de colonisations.
« Pas de paix, sans justice, pour le peuple palestinien ! »
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info