Parce que le manque criant de moyens empêche les travailleureuses sociaux d’exercer leur travail dans de bonnes conditions, et que les équipes, submergées par les appels à l’aide pour fuir la violence, n’ont d’autre choix que de dire "Non".
Parce qu’aujourd’hui, à Rennes, si une femme victime de violences trouve le courage de quitter son domicile, aucune solution ne peut lui être proposée : elle n’a d’autre choix que de rester chez elle, exposée à ces violences, et seule pour protéger ses enfants si elle en a.
Parce que la lutte contre les violences faites aux femmes est une "grande cause du quinquennat", mais que depuis l’été 2023, en Ille-et-Vilaine, l’État a supprimé plus de 200 places d’hébergement d’urgence qui permet normalement aux femmes d’être mises en sécurité.
Parce que selon le préfet, le faible nombre de places disponibles pour les femmes victimes de violences est dû à l’accaparement de ces mêmes places par les personnes migrantes. Et que nous refusons cette rhétorique raciste.
Nous vous appelons à prendre la rue avec nous ce 1er mai !
Pour la suppression du plafonnement des nuitées hôtelières fixé par l’État.
Pour la création d’hébergements d’urgence qualitatifs et décents
Pour la garantie d’un hébergement d’urgence de façon inconditionnelle à l’ensemble des personnes qui le sollicitent !
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