Cet article est la retranscription du texte fourni avec la pétition, présentant brièvement les enjeux de ce projet.
Les communautés de communes Loudéac communauté Bretagne centre et Pontivy communauté ont élaboré sans concertation citoyenne au nez et à la barbe des habitantes et des habitants autour du lac de Guerlédan.
Pourquoi s’opposer au projet de passerelle himalayenne au-dessus du lac de Guerlédan ? :
- Il est dispendieux, au pire inutile et au mieux très loin d’être prioritaire : 3 millions d’euros au bas mot pour un projet non essentiel de développement touristique.
Est-ce la priorité que nous voulons donner au Centre-Bretagne pendant que notre hôpital public meurt à petit feu ?
Ce projet se dit au service des personnes à mobilité réduite, or, ne pourrait-on pas investir plus efficacement cet argent pour se mettre vraiment au service des personnes en situation de handicap, quel que soit le handicap (accès en établissements spécialisés, accompagnement à l’inclusion scolaire...)
- Il a été mené sans aucune concertation avec la population et les élus locaux. (Seule une poignée d’élus de maires et présidents des communauté de communes semblent avoir tout concocté entre eux). Nos diverses demandes citoyennes d’être associés à la réflexion du projet par le biais de commissions de réflexion, d’organisation d’une réunion publique, de consultation citoyenne ou de référendum citoyen ont toutes été rejetées. Ce projet nie par là même la démocratie.
- Il menace la préservation de notre patrimoine : Le site de Castel-Finans, ancienne forteresse datant de la Protohistoire est classé aux monuments historiques depuis 1971.
La passerelle himalayenne arriverait dans le périmètre de ce site classé.
Comment se fait-il que des riverains dont l’habitation se trouve dans ce périmètre se voient refuser la pose d’une fenêtre de toit si un tel projet peut voir le jour ? Deux poids, deux mesures ? Stop aux inégalités et injustices.
Nous souhaitons conserver ce lieu remarquable !
- Il menace la tranquillité des habitants autour du lac, humains et non humains : Plus de trafic routier, plus de monde = plus de pollution (déchets, pollution sonore...) alors même que ceux qui ont choisi de vivre dans ce coin de paradis aiment sa tranquillité et certains en ont même besoin : pas moins de 92 espèces d’oiseaux ont été recensées en aval du barrage.
- Il menace l’équilibre et la richesse écologique du site : Le bois du Pouldu (164ha), où arrivera la passerelle du côté morbihannais est classé ENS (Espace Naturel Sensible) et 88,66ha en aval du barrage sont classés ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique). L’étude environnementale (dont on ne nous a pas encore rendu compte à ce jour), a déjà révélé la présence d’une espèce de reptiles ainsi que du faucon pèlerin, espèce protégée.
- Il fragilise l’accès au foncier dans un secteur immobilier déjà en tension : Le tourisme est déjà très dynamique dans le secteur riverain au lac. Une augmentation conséquente de la fréquentation touristique s’accompagne inévitablement d’une explosion de résidences secondaires et gîtes touristiques et ceci compromettrait la disponibilité des logements aux habitants y vivant à l’année.
Si, comme nous, vous êtes opposé(e)-s à ce projet, faites le savoir en signant cette pétition et en nous rencontrant sur les rassemblements organisés par le collectif.
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